Madagascar : deux morts et ving-deux maisons de policiers incendiées

Des émeutes ont eu lieu en fin de semaine dernière à Maraoantsetra. Les incidents ont débuté samedi, après la mort en garde à vue d'un jeune de 19 ans. Ces incidents ont abouti à la mort d'un manifestant et à des scène de violences pendant 24 heures. Vingt maison de policiers ont été incendiées. 
La ville Maroantsetra restera longtemps marquée par les incidents graves qui se sont déroulés le week-end dernier. 
Samedi, en fin de journée, la famille d'un jeune de 19 ans est informée qu'il est décédé au cours de sa garde à vue au commissariat de police note lexpress.mg
Un médecin légiste, a examiné le corps du malheureux et a relevé des traces de coups. En colère et voulant obtenir des explications, ses proches se sont rendus au poste de police avec le corps du défunt.
 

Un policier tire et tue un assaillant


Devant la foule en colère, les policiers se sont retranchés dans leurs locaux. Ce premier incident terminé, des groupes de jeunes de la ville ont pris le relai et on tenté de s'introduire dans le bâtiment. L'un des représentants des forces de l'ordre a alors fait usage de son arme tuant l'un des assaillants. 
Cette tragédie a mis le feu aux poudres. Vers 17 heures, la foule toujours plus importante a décidé d'attaquer les domiciles des policiers. Les gendarmes ont juste eu le temps de prendre en charge les familles et de les protéger dans leur camp militaire. 
 

Le ministre de la Sécurité publique veut obtenir la vérité sur les morts


À deux heures du matin, dimanche, les émeutiers sont rentrés chez eux. Le bilan est de 20 maisons incendiées et de deux magasins. 19, des 20 cases prises pour cible, étaient louées par les familles des forces de l'ordre. 
Le ministre de la Sécurité publique et le secrétaire d'Etat charge de la gendarmerie se sont rendus sur place pour rencontrer les familles des jeunes hommes décédés. Il a rencontré la population pour affirmer son intention de faire toute la lumière sur les circonstances des décès, mais également sur les responsabilités dans les maisons incendiées écrit madagascar-tribune.com.