Deux hommes, condamnés aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre d'une étudiante en 2017, se sont évadés un peu trop facilement. L'affaire, qui défraye la chronique à Madagascar, va avoir des répercussions jusqu'au sommet de l'administration pénitentiaire.
Vendredi 17 mai 2019, deux criminels très dangereux et condamnés aux travaux forcés à perpétuité sont transférés de la prison de Tsiafahy à la maison d'arrêt de Vohitany. L'opération pourrait être anodine si l'on ignore que les deux hommes, coupables du meurtre d'une étudiante en 2017, sont transférés dans une maison d'arrêt vide. Les deux gardiens affectés au "centre" n'ont plus accueilli personne depuis des années, celui-ci étant en ruine. Les rares "prisonniers" qui purgent, ici, une peine de principe sont logés dans des maisons du village louées par l'administration.
C'est d'ailleurs dans l'une de ces "cases" que les dangereux criminels sont installés, au grand dam des matons qui sont condamnés à surveiller les portes de jour, comme de nuit. Cette mission n'a pas duré longtemps, les meurtriers ont profité de leur première nuit sans barreaux aux fenêtres pour prendre la fuite.
Inutile de préciser que cette affaire ne laisse personne indifférent sur la Grande île. Ses conséquences vont être dévastatrices pour l'administration pénitentiaire où l'on soupçonne le versement de pot-de-vin précise lexpress.mg.
Des fonctionnaires corrompus
C'est d'ailleurs dans l'une de ces "cases" que les dangereux criminels sont installés, au grand dam des matons qui sont condamnés à surveiller les portes de jour, comme de nuit. Cette mission n'a pas duré longtemps, les meurtriers ont profité de leur première nuit sans barreaux aux fenêtres pour prendre la fuite.
Inutile de préciser que cette affaire ne laisse personne indifférent sur la Grande île. Ses conséquences vont être dévastatrices pour l'administration pénitentiaire où l'on soupçonne le versement de pot-de-vin précise lexpress.mg.