L’année 2023, à Madagascar, sera marquée par les Jeux des îles de l’océan Indien, puis par l’élection présidentielle. La campagne officielle n’a pas encore débuté, mais tous les candidats dont le Président en exercice, tentent de se présenter aux futurs électeurs sous leur meilleur jour.
L’apparition le 14 juillet, place de la Concorde, de Roindefo Monja, Premier ministre en 2009 de la Haute Autorité de transition insurrectionnelle mise en place par André Rajoelina, alors Chef d’État par intérim, n’est pas passée inaperçue, note Midi-Madagascar. Le candidat à l’élection présidentielle, en 2006 et de 2013, se faisait rare. Fait-il son retour en 2023 ?
Cette question, tous les candidats et la presse de la Grande île se la posent.
Invités de la tribune officielle le 14 juillet
En politique international, chaque geste d’un chef d’État est étudié. Pour les observateurs de la vie sur la Grande île, le choix du gouvernement français d’inviter Roidefo Monja, le salut personnel et appuyé du Président Emmanuel Macron, démontre une attention amicale, voire un soutien à l’ancien Premier ministre.
La présence de Roidefo Monja et de son épouse se justifie, aussi, par le défilé de militaires malgaches du lycée Semipi. Ils ont descendu les Champs aux côtés de soldats d’anciennes colonies françaises en Afrique.
Cette parenthèse est refermée. Aura-t-elle une suite ? Selon la rumeur relayée par la presse malgache, des lobbyistes pousseraient la candidature de Roindefo Monja, président national du Monima…