Depuis 2020, Madagascar a soumis son dossier au Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco. Ce samedi 16 septembre 2023, les différents membres appartenant aux Nations Unies ont intégré les forêts sèches de la côte Ouest-Sud-Ouest de la Grande île dans le cercle très fermé des lieux à préserver pour les générations futures, nous apprend 2424.mg.
L’Unesco est l’Organisation mondiale des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Sa mission estd’identifier les biens matériels et immatériels.
L’Andrefana, comme les Tsingy de Bemaraha, l’Ankarafantsika, le Mikea, le Tsimanampetsotse de l’Ouest au Sud-Ouest sont des trésors environnementaux à conserver. Cette reconnaissance oblige, les dirigeants de la Grande île à mettre tout en œuvre pour parvenir à respecter cet objectif.
Elle leur permet également d’obtenir une aide internationale précieuse compte tenu des moyens nécessaires.
734 000 hectares à préserver
Ces forêts, de l’Ouest et du Sud-Ouest de Madagascar, bien que morcelées couvrent 734 298 hectares. Elles relient les Tsingy à L’Andrefana.
Tous les spécialistes parlent de lieux uniques. Ces écrins sont, "indispensables à la protection des écosystèmes et de la biodiversité de l’île, ainsi que la diversité des systèmes évolutifs, écologiques et biogéographiques qui ont façonné un peuplement insulaire unique."
Trois patrimoines naturels et matériels malgaches sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco : les forêts sèches de l’Andrefana, les forêts humides de l’Atsinanana et la Colline Royale d’Ambohimaga, écrit L’Express de Madagascar.