Madagascar : les ministres, candidats aux élections législatives, devront démissionner jeudi

Si la candidature pour les élections législatives des sept ministres, ayant déposé un dossier, est validée par l'Organe de Vérification et d'Enregistrement des Candidatures (OVEC), ils devront démissionner, ce jeudi 11 avril 2024.
Sept ministres du dernier gouvernement dirigé par Christian Ntsay, Premier ministre, seront probablement candidats à l'élection législative dont le scrutin est prévu le 29 mai 2024. Pour se présenter devant les électeurs, les sept membres du gouvernement devront démissionner, ce jeudi 11 avril, si leur dossier de candidature est validé par l'OVEC.

Le gouvernement malgache nommé à la mi-janvier devrait être remanié dans les prochains jours. L'Organe de Vérification et d'Enregistrement des Candidatures (OVEC) a confirmé que les ministres en poste devront quitter leur fonction, au plus tard ce jeudi 11 avril 2024.

Les candidats pour les élections législatives sont : Marie-Michelle Sahondrarimalala (ministre de l'Éducation Nationale) dans le district de Fianarantsoa I ; Lalatiana Rakotondrazafy (ministre de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle) à Faratsiho ; Haingo Elisabeth Fomendraza (ministre de la Population et de la Solidarités) à Ambositra ; Justin Tokely (ministre de l'Intérieur) à Sambava ; Andriamanantena Rakotoharison (l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique) à Ampanihy ; Augustin Andriamananoro (ministre de la Communication et de la Culture) à Antananarivo I et Haja Resampa (ministre de la Jeunesse et des Sports) à Morondava, précise Midi-Madagascar.

L'unique tour aura lieu le 29 mai 2024

Le scrutin pour les élections législatives à Madagascar est très différent de celui qui est en vigueur en France. Fin mai, le Parlement sera renouvelé dans son intégralité. Quatre-vingt-quatre députés seront élus au scrutin uninominal à un tour par les électeurs. Le candidat majoritaire, quel que soit le nombre de postulants à la fonction est élu.

64 sièges sont ventilés en fonction des résultats des listes lors du scrutin proportionnel plurinominal. Le nombre de sièges est réparti en fonction du pourcentage recueilli par les listes. C'est le système le plus répandu par les États indépendants, comme le confirme le site électoral de la Grande île.

Ces démissions vont contraindre l'exécutif à effectuer un remaniement gouvernemental. Qui seront les nouveaux arrivants et surtout qu'elle sera l'incidence de ce "jeu" de chaises musicales pour la majorité présidentielle ?