La vraie – fausse pénurie d’essence sans-plomb dans les stations-services d’Antananarivo a abouti au limogeage, ce mercredi, du ministre de l’Énergie, Vonjy Andriamanga. Il est provisoirement remplacé par le ministre des Télécommunications.
Les crises de l’approvisionnement en essence et en eau d’Antananarivo, ces dernières semaines, ont épuisé le crédit du ministre de l’Énergie aux yeux du président de la République de Madagascar. Mercredi, lors du Conseil des ministres, Andry Rajoelina a demandé à son ami, Vonjy Andriamanga de remettre son portefeuille.
En attendant la nomination, d’un nouveau ministre de l’Énergie, la fonction a été confiée à Ramarolahy Christian, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique.
Ce limogeage est la conséquence des tensions dans la capitale suite au retard d’approvisionnement des stations-services. Le ministre a tout mis en œuvre pour limiter cette panne sèche. Il a ordonné aux fournisseurs de remédier à cette crise. La société logistique pétrolière a été condamnée à payer une amende de 120 millions d’ariarys (29 931,06 €).
Shell et Total doivent eux s’acquitter d’une amende 60 millions d’ariarys (14 965.53 €). Les journaux de la Grande île note que ce n’est pas cet incident qui a conduit au limogeage de Vonjy Andriamanga.
Pour L’Express de Madagascar, la décision présidentielle est liée à la pénurie d’eau dans la capitale. Depuis des mois, les coupures se multiplient. L’entreprise qui a décroché le marché des nouveaux forages, une entreprise choisie par le ministre limogé, n’a aucune expérience dans le domaine.
L’eau devait arriver dans les robinets fin septembre et finalement, il ne se passe rien. Si l’on ajoute à ce tableau, les pannes d’électricité dont Antananarivo est victime toutes les semaines, note Midi-Madagaskara, sans qu’une solution se fasse jour, le départ du ministre de l’Énergie n’est plus si surprenant.
En attendant la nomination, d’un nouveau ministre de l’Énergie, la fonction a été confiée à Ramarolahy Christian, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique.
La "pénurie" d'essence n'est pas à l'origine du limogeage
Ce limogeage est la conséquence des tensions dans la capitale suite au retard d’approvisionnement des stations-services. Le ministre a tout mis en œuvre pour limiter cette panne sèche. Il a ordonné aux fournisseurs de remédier à cette crise. La société logistique pétrolière a été condamnée à payer une amende de 120 millions d’ariarys (29 931,06 €).
Shell et Total doivent eux s’acquitter d’une amende 60 millions d’ariarys (14 965.53 €). Les journaux de la Grande île note que ce n’est pas cet incident qui a conduit au limogeage de Vonjy Andriamanga.
Des nouveaux forages et toujours pas d'eau
Pour L’Express de Madagascar, la décision présidentielle est liée à la pénurie d’eau dans la capitale. Depuis des mois, les coupures se multiplient. L’entreprise qui a décroché le marché des nouveaux forages, une entreprise choisie par le ministre limogé, n’a aucune expérience dans le domaine.
L’eau devait arriver dans les robinets fin septembre et finalement, il ne se passe rien. Si l’on ajoute à ce tableau, les pannes d’électricité dont Antananarivo est victime toutes les semaines, note Midi-Madagaskara, sans qu’une solution se fasse jour, le départ du ministre de l’Énergie n’est plus si surprenant.