Des ateliers cuisine étaient organisés ce matin à l’Ilet des Orangers à Mafate. Le but : montrer aux habitants et aux gîteurs qu’il est possible d’élaborer des repas complets avec des produits cultivés dans l’Îlet et dans le cirque pour faire la promotion du circuit court.
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"Du manioc, des bananes, des poireaux … ", Alexina Louise énumère la liste des aliments qui peuvent être cultivés aux Orangers. "On trouve beaucoup de choses en fait", se réjouit-elle. Avec sa sœur, elle participe à un atelier cuisine où tous les produits cuisinés sont issus de production agricole de l’Ilet des Orangers et de celui des Lataniers.
Le reportage de Laurent Figon et Géraldine Blandin :
Une fois les produits identifiés, le cuisinier et les participants élaborent un menu à trois services : entrée, plat, dessert. Patrice Guichard invite ses participants à "casser les codes et à faire appel à leur créativité" pour la conception des repas la kour.
L’autre particularité du projet est que les menus élaborés sont entièrement végétariens. Patrice Guichard explique que cela permet de montrer aux habitants et aux enfants qu’il est possible de bien manger, sans manger de viande."C’est un repas comme on dit sans viande, c’est pas plus mal, estime Jean-Marie Timon, habitant de l’Îlet des Lataniers. C’est bien, mais peut-être pas tous les jours, une fois par mois."
Ces premiers repas 100% Mafate ont été distribués aux enfants de l’école des Orangers. Ils ont pu découvrir des saveurs qu’ils ne connaissaient pas particulièrement comme les frites de bananes vertes ou la purée songe.
Cuisiner en créativité
Les habitants, gîteurs, cantiniers participant à cet atelier ont d’abord réfléchi avec Patrice Guichard, le cuisinier pour élaborer le menu. Aujourd’hui, c’était baba figues, poireaux et brèdes chouchou. "On a fait plusieurs ateliers auparavant dans d’autres Îlets, explique le cuisinier, membre de l’association Laposa. Il s’agit de proposer une offre alimentaire qui est issue d’un circuit court."Le reportage de Laurent Figon et Géraldine Blandin :
Mafate Repas bio et vegan
Nous rencontrons sur deux jours les gîteurs et les différentes personnes qui veulent participer au projet pour discuter de l’alimentation durable et voir en terme d’organisation, selon ce que les personnes ont dans leur jardin.
Une fois les produits identifiés, le cuisinier et les participants élaborent un menu à trois services : entrée, plat, dessert. Patrice Guichard invite ses participants à "casser les codes et à faire appel à leur créativité" pour la conception des repas la kour.
Nous invitions à réfléchir sur la position d’un cirque, qui est quelque part enclavé avec des produits qui le plus souvent viennent des bas.
L’autre particularité du projet est que les menus élaborés sont entièrement végétariens. Patrice Guichard explique que cela permet de montrer aux habitants et aux enfants qu’il est possible de bien manger, sans manger de viande."C’est un repas comme on dit sans viande, c’est pas plus mal, estime Jean-Marie Timon, habitant de l’Îlet des Lataniers. C’est bien, mais peut-être pas tous les jours, une fois par mois."
Promouvoir le circuit court et les produits la kour
Le Parc national de La Réunion est à l’origine de cet atelier de cuisine durable. "L’objectif de ce projet, c’est aussi de regagner le peu de part d’autonomie alimentaire dans le cirque et de pouvoir proposer des produits locaux", détaille Arthur Herbreteau, chargé de mission agro-environnement au parc national de La Réunion. Depuis un an et demi, il a pour objectif de redynamiser l’agriculture dans le cirque. Cependant, le projet fait face à une difficulté de taille.Pour alimenter les 100 000 visiteurs qui viennent chaque année dans Mafate, cette petite production vivrière ne suffit pas. Une bonne partie de ce qui est consommé dans les gîtes est introduit de l’extérieur en hélicoptère.
Ces premiers repas 100% Mafate ont été distribués aux enfants de l’école des Orangers. Ils ont pu découvrir des saveurs qu’ils ne connaissaient pas particulièrement comme les frites de bananes vertes ou la purée songe.