Mardi 17 octobre 2023 : journée mondiale du refus de la misère

Journée mondiale du refus de la misère
La journée mondiale du refus de la misère reconnue par les Nations Unies est célébrée chaque année le 17 octobre. Elle donne la parole aux personnes concernées par la pauvreté, l’exclusion et qui vivent dans des conditions indignes. Le travail aujourd’hui n’est plus pour certains la garantie d’avoir une vie décente.

" La dignité en action : rendons possible le travail décent pour tous", c’est le crédo de la mobilisation de cette année, elle veut attirer l’attention sur le fait que l’emploi ne protège plus de la pauvreté, ni de l’exclusion.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère :

Après cinq ans passées dans la rue, Jean Gérald, 59 ans, vient de trouver un logement ©Réunion la 1ère

Selon L’Observatoire des inégalités " il y a une France du mal-emploi " avec 2 millions de chômeurs privés de travail, 4 millions de travailleurs précaires, et des millions de personnes qui voudraient travailler mais qui ont baissé les bras.

La journée est l’œuvre de Joseph Wresinski, le fondateur d'ATD Quart Monde et de milliers de personnes qui en 1987 à Paris se sont réunis sur le Parvis des Droits de l’Homme pour inaugurer une dalle en l'honneur des victimes de la misère.

Jean Gérald a aujourd'hui un toit après 5 années passées dans la rue.

Jean Gérald, la dignité retrouvée  

Jean Gérald Dubard 59 ans s'est retrouvé à la suite d’un évènement familial et la perte de son travail dans la rue. Il y a passé 5 ans. " La rue est dure pour tout le monde, elle ne pardonne pas ". Jean Gérald s’est mis en tête de s’en sortir et aujourd’hui il a un toit. II dit être fier de ce qu’il a fait, et ressentir une immense joie et remercie tous ceux qui l’ont aidé.

Une nouvelle vie pour Jean Gérald

Il y a plein de choses à faire, à voir. " Mon rêve c’est d’avoir un travail ", mais il pense qu’à son âge ce sera un peu difficile. Peut-être travailler avec une association. Gérald a touché un peu à tout dans le passé, il a travaillé dans l’agriculture, ou encore dans l’imprimerie et fait beaucoup de petits boulots.

Une histoire de loyauté

La rue, c’est aussi une histoire d’entraide et de loyauté pour certains. Jean Gérald a pu dans la rue compter sur un compagnon d'infortune. " Le premier qui s'en sortait aiderait l'autre ". Quand Jean Gérald a eu ses clés, il a proposé à celui qui a partagé avec lui les jours difficiles, les hauts et les bas, un place chez lui. Celui qui est comme un frère pour lui a aussi trouvé un toit.