Marée noire: la fondation Greta Thunberg fait un don de 10 000 euros à l'île Maurice

La jeune militante écologiste suédoise a annoncé ce geste sur les réseaux sociaux. L'ONG Eco-Sud demande aux bénévoles de ne pas collecter pour l'instant le fioul déversé par le Wakashio sur les plages....  
Depuis le 25 juillet dernier et date de l'échouage du Wakashio dans le Sud-Est de l'île Maurice, les associations environnementales sont sur le qui-vive. Dernière action en date, celle de la jeune militante écologiste suédoise. Greta Thunberg et sa fondation qui luttent contre le réchauffement climatique ont décidé d'offrir un chèque de 10 000 euros au mouvement "Global Friday for Future Mauritius". Elle a confirmé ce don dans un post sur Twitter: 
  Ce sont les responsables du mouvement mauricien qui l'ont sollicité directement via ce message: 

 

Nous sommes en état d'urgence environnementale après un déversement d'hydrocarbures dans nos lagons! Les gens ont commencé à se mobiliser mais nous sommes une petite île tropicale aux ressources limitées. Pouvez-vous nous aider?Nous avons besoin d'équipements spéciaux pour éliminer le pétrole de nos côtes et de nos mers.

Friday for Future Mauritius



Greta Thunberg a aussi relayé l'appel aux dons lancé par l'ONG Eco-Sud mobilisée depuis le début de la crise. Pour l'instigatrice de la "grève de l'école pour le climat", il y a urgence. Les écologistes et les biologistes ont des craintes quant à la survie des espèces animales marines dans le lagon et sur le littoral. Sébastien Sauvage, le porte-parole d'Eco-Sud demande aux centaines de bénévoles mobilisés de ne pas se concentrer pour l'instant sur le ramassage du fioul. 
 

Ça ne sert à rien, pour le moment, d’enlever le fioul sur les plages et dans les mangroves car il y a toujours de l’huile qui se déplace en fonction du courant et de la marée qui revient sur les plages. En enlevant l’huile sur les plages, on enlève le sable aussi et on est en train de fouiller des trous. L’idée n’est pas de fouiller des trous sur notre littoral.

Sébastien Sauvage, porte-parole d'Eco-Sud sur Radio One


Selon les écologistes, la partie submergée du vraquier serait très abimée. Le risque de voir le Wakashio se scinder en deux  dans les prochaines heures est toujours réel.