L’aide de la France s’organise pour porter assistance à Maurice après le naufrage du Wakashio. Ce samedi, des moyens matériels sont envoyés depuis La Réunion. L’avion tactique de transport militaire CASA est engagé, le navire de la marine nationale, Le Champlain, également.
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La Réunion envoie des moyens techniques d’appui à Maurice. Ce samedi 8 août, la France débute son assistance auprès de l’Ile Sœur après le naufrage du vraquier Wakashio, au large des côtes Sud. Depuis jeudi, ce dernier laisse échapper des nappes d'hydrocarbures. Maurice est ainsi touché par une marée noire dans la région de la Pointe d’Esny. Le secteur a été déclaré zone sinistrée.
Pour faire face à cette catastrophe écologique, les autorités mauriciennes ont sollicité l’aide de la France, et de fait de sa voisine La Réunion, jeudi 6 août. Dans le cadre de l'activation d'un plan d'urgence régional, après accord du gouvernement français, une aide matérielle et humaine se met en place dès ce samedi 8 août.
Une dizaine d'experts a ainsi été dépêchée, dont un officier de liaison entre les deux gouvernement qui sera placé auprès du centre de coordination de la lutte mauricien. Il est accomapgné du correspondant de la lutte contre une pollution maritime par hydrocarbures de La Réunion, POLMAR.
Hier, vendredi 7 août, le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth indiquait que Maurice ne disposait pas de l’expertise et des équipements nécessaires pour faire face à cette situation. Emmanuel Macron a répondu ce samedi à son tweet.
La Réunion est donc désormais engagée dans une opération de lutte contre la pollution aux hydrocarbures. Ce samedi, le CASA, l’avion tactique de transport militaire du détachement aérien 181, doit effectuer 2 rotations vers l’île Maurice afin d’y apporter du matériel permettant de canaliser la pollution. 6 tonnes de matériel, dont 600 m de barrages côtier, sont ainsi acheminés.
Le navire de la Marine nationale Le Champlain sera également engagé. Il devrait arriver sur site dans la journée, après avoir été chargé de matériel. Un chargement qui doit s’effectuer à la mi-journée à la base navale de la Pointe-des-Galets. Le navire devrait ainsi apporter du matériel de pompage, comme des pompes, des tuyaux, des épurateurs ou encore des filtres à huile, et près de 400 m de barrages hauturiers pour récupérer les hydrocarbures.
L’ensemble des dispositifs, en mer et à la côte, pour contenir et récupérer les hydrocarbures devraient être opérationnels demain à la mi-journée, dimanche 9 août.
Les précisions de Laurent Figon.
Jusque-là retardées pour cause de mauvaises conditions climatiques, les opérations de pompage du vraquier Wakashio pourraient avoir lieu ce samedi 8 août. C’est en tout cas ce qu’a annoncé, hier, le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, alors qu’il était en déplacement sur les lieux de la " catastrophe environnementale ".
Ce samedi matin, les autorités mauriciennes tiennent une réunion. Des précisions seront apportées quant à la tenue des opérations à l’issue de ces discussions.
En attendant les opérations de pompage du vraquier et l’arrivée, ainsi que l’installation du matériel envoyé par la France, des bénévoles mauriciens se relaient pour tenter de contenir la marée noire, rapporte nos confrères de lexpress.mu. Des opérations qui se mènent depuis le front de mer de Mahébourg. Des officiers de la National Coast Guard se sont également rendus en mer pour placer des bouées.
Selon des observateurs sur place, le vraquier semble ce samedi matin s’être enfoncé davantage dans l’eau. La plage d’Esny est désormais interdite d’accès, une " restricted area ".
Un plan d'urgence régional activé
Pour faire face à cette catastrophe écologique, les autorités mauriciennes ont sollicité l’aide de la France, et de fait de sa voisine La Réunion, jeudi 6 août. Dans le cadre de l'activation d'un plan d'urgence régional, après accord du gouvernement français, une aide matérielle et humaine se met en place dès ce samedi 8 août.
Une dizaine d'experts a ainsi été dépêchée, dont un officier de liaison entre les deux gouvernement qui sera placé auprès du centre de coordination de la lutte mauricien. Il est accomapgné du correspondant de la lutte contre une pollution maritime par hydrocarbures de La Réunion, POLMAR.
Hier, vendredi 7 août, le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth indiquait que Maurice ne disposait pas de l’expertise et des équipements nécessaires pour faire face à cette situation. Emmanuel Macron a répondu ce samedi à son tweet.
Lorsque la biodiversité est en péril, il y a urgence d’agir. La France est là. Aux côtés du peuple mauricien. Vous pouvez compter sur notre soutien cher @PKJugnauth. Nous déployons dès à présent des équipes et du matériel depuis La Réunion. https://t.co/uxoNhAQWfS
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 8, 2020
Le CASA et Le Champlain en appui
La Réunion est donc désormais engagée dans une opération de lutte contre la pollution aux hydrocarbures. Ce samedi, le CASA, l’avion tactique de transport militaire du détachement aérien 181, doit effectuer 2 rotations vers l’île Maurice afin d’y apporter du matériel permettant de canaliser la pollution. 6 tonnes de matériel, dont 600 m de barrages côtier, sont ainsi acheminés.
Le navire de la Marine nationale Le Champlain sera également engagé. Il devrait arriver sur site dans la journée, après avoir été chargé de matériel. Un chargement qui doit s’effectuer à la mi-journée à la base navale de la Pointe-des-Galets. Le navire devrait ainsi apporter du matériel de pompage, comme des pompes, des tuyaux, des épurateurs ou encore des filtres à huile, et près de 400 m de barrages hauturiers pour récupérer les hydrocarbures.
L’ensemble des dispositifs, en mer et à la côte, pour contenir et récupérer les hydrocarbures devraient être opérationnels demain à la mi-journée, dimanche 9 août.
Les précisions de Laurent Figon.
Wakashio : La Réunion envoie du matériel pour aider l'île Maurice
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Opérations de pompage ce samedi ?
Jusque-là retardées pour cause de mauvaises conditions climatiques, les opérations de pompage du vraquier Wakashio pourraient avoir lieu ce samedi 8 août. C’est en tout cas ce qu’a annoncé, hier, le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, alors qu’il était en déplacement sur les lieux de la " catastrophe environnementale ".
Ce samedi matin, les autorités mauriciennes tiennent une réunion. Des précisions seront apportées quant à la tenue des opérations à l’issue de ces discussions.
En attendant les opérations de pompage du vraquier et l’arrivée, ainsi que l’installation du matériel envoyé par la France, des bénévoles mauriciens se relaient pour tenter de contenir la marée noire, rapporte nos confrères de lexpress.mu. Des opérations qui se mènent depuis le front de mer de Mahébourg. Des officiers de la National Coast Guard se sont également rendus en mer pour placer des bouées.
Selon des observateurs sur place, le vraquier semble ce samedi matin s’être enfoncé davantage dans l’eau. La plage d’Esny est désormais interdite d’accès, une " restricted area ".