Les enfants sous-estiment souvent les méfaits du soleil. Pour y remédier, les écoles primaires mènent différentes actions. Parmi les partenaires du rectorat : l’association " Sécurité solaire ". Son directeur, Pierre Césarini, était l’invité de la matinale radio sur Réunion la 1ère.
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Les expériences menées par les enseignants avec leurs élèves visent plusieurs objectifs : « Montrer à quel point il y a un lien entre la position du soleil et le niveau de risque. Ils vont étudier les différences de couleur de peau : plus sombre, plus protégée. Plus claire, plus ultra-sensible. »
Indices UV jusqu’à 2,5 fois plus élevés
« En plein hiver, les niveaux d’ultra-violets correspondent à ceux du plein été en métropole » explique Pierre Césarini. « En revanche, en plein été, les indices UV seront 2 à 2,5 fois plus élevés ici. » Quels risques ? « Une peau sensible non protégée commence à brûler en 10 minutes. En une demi-heure, c’est le coup de soleil marqué, et en moins d’une heure la cloque. »
Equiper les écoles de capteurs
Ces outils « vont donner en temps réel le niveau d’ultra-violets » et permettront de choisir la crème solaire la plus adaptée. « Avec un indice de protection de 25-30, elle va protéger à peu près toute la population. Il faut éviter les heures où ça cogne le plus : en hiver 11-13h, à la mi-saison 10-14 et en plein été 9-15. »
Manque d’ombre
Les solutions les plus simples pour se protéger du soleil : « Des vêtements clairs, couvrants, portables quand il fait très chaud. Quand on peut trouver de l’ombre, c’est ce qu’il y a de mieux. » Pas évident dans toutes les écoles : « J’en vois où il n’y a pas 1 cm² d’ombre. Il faut remédier à ça par la mise en place d’ombragement. »
Pas de chapeau, pas de récré
L’épidémie de cancer de la peau est mondiale. « En Australie, si l’école n’a pas d’ombre pour accueillir les élèves, elle n’a pas droit d’ouvrir. Et tu n’as pas ta casquette, tu restes à l’intérieur. 2 Australiens sur 3 font un cancer de la peau, en France on est plutôt à un sur 10. »
Indices UV jusqu’à 2,5 fois plus élevés
« En plein hiver, les niveaux d’ultra-violets correspondent à ceux du plein été en métropole » explique Pierre Césarini. « En revanche, en plein été, les indices UV seront 2 à 2,5 fois plus élevés ici. » Quels risques ? « Une peau sensible non protégée commence à brûler en 10 minutes. En une demi-heure, c’est le coup de soleil marqué, et en moins d’une heure la cloque. »
Equiper les écoles de capteurs
Ces outils « vont donner en temps réel le niveau d’ultra-violets » et permettront de choisir la crème solaire la plus adaptée. « Avec un indice de protection de 25-30, elle va protéger à peu près toute la population. Il faut éviter les heures où ça cogne le plus : en hiver 11-13h, à la mi-saison 10-14 et en plein été 9-15. »
Manque d’ombre
Les solutions les plus simples pour se protéger du soleil : « Des vêtements clairs, couvrants, portables quand il fait très chaud. Quand on peut trouver de l’ombre, c’est ce qu’il y a de mieux. » Pas évident dans toutes les écoles : « J’en vois où il n’y a pas 1 cm² d’ombre. Il faut remédier à ça par la mise en place d’ombragement. »
Pas de chapeau, pas de récré
L’épidémie de cancer de la peau est mondiale. « En Australie, si l’école n’a pas d’ombre pour accueillir les élèves, elle n’a pas droit d’ouvrir. Et tu n’as pas ta casquette, tu restes à l’intérieur. 2 Australiens sur 3 font un cancer de la peau, en France on est plutôt à un sur 10. »