Hier, l’ARS annonçait suspendre l’utilisation d’un lot de masques distribués. Des masques provenant d’un don de GBH, et dont un certificat de contrôle manquerait selon l’ARS. Tous les certificats ont été fournis répond le donateur.
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Hier, vendredi 24 avril, l’ARS indiquait que des masques chirurgicaux, provenant du don effectué par le Groupe Bernard Hayot, présentaient des tâches et salissures. La veille, elle lui avait signifié que ces masques étaient mis de côté sans en préciser le motif.
Selon l’Agence Régionale de Santé, un certificat de contrôle bactériologique était manquant. Elle a donc demandé que ce contrôle soit réalisé. Les résultats sont attendus pour le lundi 27 avril. L’utilisation des 400 000 masques distribués est suspendue en attendant.
Il rappelle ainsi dans un communiqué que l’appellation "masque chirurgical" reste une terminologie générique et que sur l’emballage de ces dits masques il est écrit "masque facial jetable", répondant à la norme GB/T 32610-2016 type D.
GBH affirme avoir fournis aux autorités l’ensemble des justificatifs et certificats de conformité lors de l’importation sur le territoire national.
Ces masques ont été distribués, selon l’ARS a des établissements de santé et médico-sociaux, accueillant le plus souvent des personnes fragiles, ainsi qu’au Département.
Outre le fait que des masques aient été distribués alors qu’ils présentaient, pour une partie en tout cas, des tâches ou salissures, une autre question se pose : ces masques étaient-ils adaptés à l’usage que sont censés en faire ceux à qui ils ont été distribués ?
Selon l’Agence Régionale de Santé, un certificat de contrôle bactériologique était manquant. Elle a donc demandé que ce contrôle soit réalisé. Les résultats sont attendus pour le lundi 27 avril. L’utilisation des 400 000 masques distribués est suspendue en attendant.
Des "masques faciaux jetables"
Alerté par l’ARS elle-même vendredi 24 avril, le Groupe Bernard Hayot a tenu a apporté des précisions quand aux dons de masques que le groupe a effectué auprès de l’ARS de La Réunion.Il rappelle ainsi dans un communiqué que l’appellation "masque chirurgical" reste une terminologie générique et que sur l’emballage de ces dits masques il est écrit "masque facial jetable", répondant à la norme GB/T 32610-2016 type D.
GBH affirme avoir fournis aux autorités l’ensemble des justificatifs et certificats de conformité lors de l’importation sur le territoire national.
Une distribution à la charge de l’ARS
GBH rappelle également que l’ARS est responsable de la distribution des masques et et du choix des destinataires en fonction de l’usage qui en sera fait.Ces masques ont été distribués, selon l’ARS a des établissements de santé et médico-sociaux, accueillant le plus souvent des personnes fragiles, ainsi qu’au Département.
Outre le fait que des masques aient été distribués alors qu’ils présentaient, pour une partie en tout cas, des tâches ou salissures, une autre question se pose : ces masques étaient-ils adaptés à l’usage que sont censés en faire ceux à qui ils ont été distribués ?