L'île Maurice étudie les conséquences de la pandémie de covid-19. La récession économique frappe les plus fragiles. 65% des Mauriciens sont très inquiets. Ils s'interrogent sur les stratégies pour relancer l'économie. 11 108 licenciements ont été enregistrés depuis le 6 avril 2020.
L'île Maurice, comme l'ensemble des pays de la planète a géré la crise de covid-19, au mieux. Certes, des décisions sont contestables et des analyses ponctuelles se sont avérées fausses, mais comme souvent, la critique est aisée et l'action compliquée.
Après 8 mois de crise sanitaire, il est temps pour l'île sœur de se pencher sur la crise économique qui en découle. Maurice a fait le choix de fermer ses frontières pour éviter l'afflux de touristes potentiellement porteur du virus. Il est plus facile pour un petit pays insulaire de contrôler les entrées que pour une nation enclavée, au milieu des terres, sur un continent. Ce choix, difficile, a été accepté,pour la majorité des 1 008 citoyens, de 18 ans et plus qui ont été interrogés. Cependant, ils s'inquiètent pour l'avenir et 71% n'envisagent pas une autre piste pour relancer l'économie du pays écrit le cabinet d’études Synthèse.
Ce document, dont L'Express de Maurice a eu la primeur, nous apprend que 65% des personnes interrogées sont pessimistes pour l'avenir économique et social de l'île Maurice. 22% s'inquiètent de l'augmentation des chiffres du chômage. En 8 mois, le ministère du travail a enregistré 11 108 licenciements.
Certes, les victimes économiques de cette crise sanitaire vont bénéficier du "Transitional Unemployment Benefit (TUB)" (indemnité chômage) écrit Le Mauricien, mais selon leur salaire et la durée de leur dernier emploi, ils vont devoir se restreindre. D'ailleurs, employés, commerçants, chômeurs se serrent, déjà, la ceinture. Imaginez, le plafond pour les chômeurs est de 420,67 € par mois, s'ils ont bénéficié d'un emploi pendant plus de 180 jours et 107,81 € par mois, pour les autres.
De nombreuses familles se privent et tentent de restreindre leurs dépenses dans tous les domaines pour résister, faute d'horizon.
Imaginez, un Mauricien sur cinq (38%) enregistre une baisse de ses revenus. 60% des personnes touchées par cette crise admettent avoir réduit leurs dépenses alimentaires, 50% ne dépensent pas la moindre roupie pour les produits non-alimentaires et 22% puisent déjà dans leurs économies.
Inutile de rentrer dans les détails concernant l'attribution des aides, à Maurice comme ailleurs, les textes réduisent drastiquement les droits et la durée des indemnités. La marge budgétaire de l'île sœur est ténue. Le gouvernement est comme l'équipage d'un bateau qui prend l'eau et tente de colmater les brèches.
Après 8 mois de crise sanitaire, il est temps pour l'île sœur de se pencher sur la crise économique qui en découle. Maurice a fait le choix de fermer ses frontières pour éviter l'afflux de touristes potentiellement porteur du virus. Il est plus facile pour un petit pays insulaire de contrôler les entrées que pour une nation enclavée, au milieu des terres, sur un continent. Ce choix, difficile, a été accepté,pour la majorité des 1 008 citoyens, de 18 ans et plus qui ont été interrogés. Cependant, ils s'inquiètent pour l'avenir et 71% n'envisagent pas une autre piste pour relancer l'économie du pays écrit le cabinet d’études Synthèse.
Indemnité chômage : 107,81 €, minimum et 420,67 €, maximum
Ce document, dont L'Express de Maurice a eu la primeur, nous apprend que 65% des personnes interrogées sont pessimistes pour l'avenir économique et social de l'île Maurice. 22% s'inquiètent de l'augmentation des chiffres du chômage. En 8 mois, le ministère du travail a enregistré 11 108 licenciements.
Certes, les victimes économiques de cette crise sanitaire vont bénéficier du "Transitional Unemployment Benefit (TUB)" (indemnité chômage) écrit Le Mauricien, mais selon leur salaire et la durée de leur dernier emploi, ils vont devoir se restreindre. D'ailleurs, employés, commerçants, chômeurs se serrent, déjà, la ceinture. Imaginez, le plafond pour les chômeurs est de 420,67 € par mois, s'ils ont bénéficié d'un emploi pendant plus de 180 jours et 107,81 € par mois, pour les autres.
Des économies sur les dépenses alimentaires
De nombreuses familles se privent et tentent de restreindre leurs dépenses dans tous les domaines pour résister, faute d'horizon.
Imaginez, un Mauricien sur cinq (38%) enregistre une baisse de ses revenus. 60% des personnes touchées par cette crise admettent avoir réduit leurs dépenses alimentaires, 50% ne dépensent pas la moindre roupie pour les produits non-alimentaires et 22% puisent déjà dans leurs économies.
Inutile de rentrer dans les détails concernant l'attribution des aides, à Maurice comme ailleurs, les textes réduisent drastiquement les droits et la durée des indemnités. La marge budgétaire de l'île sœur est ténue. Le gouvernement est comme l'équipage d'un bateau qui prend l'eau et tente de colmater les brèches.