Deux avions, l'un venant de Rome, l'autre de Londres sont arrivés ces dernières heures à l'île Maurice. Ils ont été autorisés à se poser alors que les frontières aériennes sont fermées. Les autorités reconnaissent que des experts étrangers ont débarqué. Ils sont en quatorzaine.
Ces deux avions ne transportaient pas obligatoirement les diplomates évoqués par L'Express de Maurice, mais les journalistes, comme les Mauriciens s'interrogent sur ces arrivées, alors que les frontières de l'île sœur sont officiellement fermées.
L'un de ces objets volants est arrivé de Rome dans la nuit. Il s'est posé à 1h36 (flightaware.com) sur le tarmac de l'aéroport international Sir-Seewoosagur-Ramgoolam.
Interrogé sur ce sujet délicat qui alimente les conversations des citoyens, un préposé du ministère des affaires étrangères a reconnu l'arrivée de techniciens et d'experts étrangers. Ils sont 13 et ont été placés en quatorzaine comme les 635 Mauriciens rapatriés ces derniers jours.
L'un de ces objets volants est arrivé de Rome dans la nuit. Il s'est posé à 1h36 (flightaware.com) sur le tarmac de l'aéroport international Sir-Seewoosagur-Ramgoolam.
Interrogé sur ce sujet délicat qui alimente les conversations des citoyens, un préposé du ministère des affaires étrangères a reconnu l'arrivée de techniciens et d'experts étrangers. Ils sont 13 et ont été placés en quatorzaine comme les 635 Mauriciens rapatriés ces derniers jours.
Des arrivées discrètes
À l'heure de la restriction des droits de circuler et des mesures sanitaires passibles d'amendes, voire de poursuites judiciaires, ces passe-droits, passent mal.
Selon nos confrères mauriciens, ces dossiers sont traités, directement, par le Premier ministre. Le docteur Vasantrao Gujadhur, directeur des services de santé, a confirmé que les 13 voyageurs ont été placés en quarantaine (quatorzaine), mais il ne sait pas où : "Il y a beaucoup de vols privés. Tout passe par le bureau du Premier ministre, y compris la quarantaine".
Ces arrivées discrètes agacent et même inquiètent. Cette pandémie a modifié notre regard sur l'arrivant. Qu'il soit étranger ou de retour, il est désormais suspect !