Maurice : le concubin est passé aux aveux

Le meurtrier de Sorenza René n’est autre que son concubin. Patrice Rita est passé aux aveux. Il a expliqué comment et pourquoi, il a tué sa concubine. Ce crime abominable terrifiant en dit long sur la personnalité trouble du suspect.
 
Le meurtrier présumé de Sorenza René est passé aux aveux. Patrice Rita, le concubin, qui était en garde à vue au poste de police de Flacq, depuis lundi, avait gardé le silence. Il a fallu que ses voisins soient incommodés par l’odeur du corps en décomposition de sa victime et la découverte de son crime abominable pour qu’il  finisse par reconnaître les faits.

En garde à vue non plus pour vol, mais pour meurtre, le suspect a expliqué qu’il soupçonnait sa compagne d’entretenir une relation avec un autre homme.

Dans la soirée du samedi 19 octobre, une dispute éclate. Il perd le contrôle et la frappe à main nue, avant d’utiliser les objets qui se trouvent dans la salle de bain. Il cesse le massacre quand sa victime s’écroule sur le carrelage écrit Le Mauricien.
 

Son silence fait froid dans le dos


Là, dans une mare de sang, il prend le temps de vérifier si le cœur de Sorenza bat encore. Au lieu d’alerter les secours, il décide de la débarrasser de ses affaires ensanglantées, avant de l’allonger sur le lit de leur chambre. Il s’endort à côté du corps sans vie. Le lendemain, il vaque à ses occupations.

Lundi, comme il n’a pas respecté les règles liées à sa liberté conditionnelle, il est convoqué au poste de police de Flacq. Les inspecteurs le placent en garde à vue et l’interrogent sur un cambriolage. Face aux policiers, il garde le silence. Il avoue uniquement quand il ne peut plus nier l’évidence.

L’enquête des policiers est loin d’être bouclée. Plusieurs allégations du suspect méritent d’être vérifiées avant que ce dernier comparaisse devant un tribunal.