Maurice : des Dodos en liberté ?

Voir des Dodos vivants gambader à Maurice sera peut-être possible en 2030
Inimaginable, impensable, incroyable ! Cette information qui ferait sourire, un 1er avril est bien réelle. L’entreprise américaine Colossal Bioscience travaille à redonner vie à cet oiseau disparu depuis le dix-septième siècle. Comme dans "Jurassic-Park", les scientifiques sont penchés sur l’ADN d’un Dodo mauricien.

L’Express de Maurice en une : "Et si le Dodo s’installait de nouveau à Maurice… ?" En lisant cette information au réveil, vous regardez le calendrier à deux reprises. C’est obligatoirement, un gag, nous sommes le 1er avril ! Pourtant, l’information d’Hansa Nancoo est très sérieuse.

La société américaine Colossal-Bioscience travaille depuis des mois sur ce projet. Plusieurs centaines de millions de dollars vont être injectés pour faire "revivre" le gros oiseau. Comme dans le film de Steven Spielberg, les scientifiques partent de l’ADN du sujet qu’ils envisagent de "ressusciter". Il faudra du temps, et suivre 7 étapes avant de voir un oisillon briser la coquille de son œuf.

Dans un premier temps, les chercheurs ont récupéré de l’ADN de Dodo grâce au Musée d’histoire naturelle de Copenhague.

Le pigeon de Nicobar est un cousin germain

L'ADN du pigeon de Nicobar est très semblable à celui du Dodo. Il devrait permettre de reconstituer le génome

La seconde étape consiste à reconstituer le génome du Dodo. Les savants comptent sur le pigeon de Nicobar. Son ADN serait très proche de celui de l’ancêtre éteint.

Si tout fonctionne alors un œuf de Dodo devrait éclore en 2030. Ce Dodo, nouvelle version, sera différent, mais il devrait ressembler à son ancêtre. Inutile de préciser que cette nouvelle enflamme les esprits dans l’île sœur.

La Mauritian Wildlife Foundation, par la voix de son directeur a fait part de son enthousiasme à nos confrères : "Aujourd’hui, il y a une lueur d’espoir que cela peut se faire. Les avancées en génétique vont extrêmement vite," avant de préciser, "Beaucoup d’efforts devront être faits, pour que toutes les accueillir," "Il ne faut pas penser qu’à la création d’espèces mais aussi à l’écosystème dans lequel ces animaux devront s’insérer."