Des traces de pétrole ont été retrouvées dans le cadavre d'une baleine enceinte échouée fin août 2020, le long du rivage de l'île Maurice. Greenpeace s'appuie sur le rapport de l'autopsie du cétacé, une information opposée à la version officielle initiale. Une enquête indépendante est demandée.
Fabrice Floch•
Officiellement, les décès de 49 cétacés, en août 2020, n'avait pas de lien avec le naufrage du Wakashio et la marée noire qui a touché la côte Est de l'île sœur. Cette affirmation officielle, bien que surprenante, ne pouvait pas être contestée sans apporter la moindre preuve. Les médias de l'île Maurice, comme le signal Greenpeace viennent de faire état de la découverte de traces de pétrole dans le corps d'une baleine enceinte, retrouvée morte le long de la côte.
Deux courriers ont été envoyés par l'organisation écologique installée en Afrique-du-Sud. La première date du 24 août 2020, la seconde du 14 septembre. Dans ces lettres, les auteurs demandent l'ouverture d'une enquête indépendante afin d'évaluer les responsabilités et les conséquences écologiques.
Le weekend dernier, les médias mauriciens ont annoncé la découverte des traces d’hydrocarbures lors de l'autopsie d'un...
Greenpeace, dans ces deux textes, précise : "En aucun cas, l'épave du navire doit être simplement coulée. Nous étions particulièrement préoccupés par la proposition et nous vous avons demandé instamment de consulter, au niveau international, sur les options alternatives existantes, tout en prenant des mesures pour empêcher le navire de se briser ou de couler davantage. Le naufrage de ce navire met en danger plusieurs espèces de baleines et a contaminé l'océan avec de grandes quantités de toxines de métaux lourds, menaçant également d'autres zones, notamment l'île française de La Réunion".