Deux manifestations ont eu lieu jeudi à l'île Maurice, pour dénoncer les accords de pêche signés par l'île sœur avec le Japon. Madagascar ne parvient plus à lutter contre les trafics d'armes. Aux Comores, les arrestations continuent. RSF, s'inquiète pour l'avenir des médias indépendants.
Le nombre de bateaux de pêche à travailler dans l'océan indien risque d'exploser. Fin août 2018, l'île Maurice a signé un accord avec le Japon pour que la flotte du pays du Soleil levant viennent jeter ses lignes dans sa zone économique exclusive. Immédiatement connu, cet accord a provoqué une levée de boucliers. Jeudi, les petits pêcheurs, les plaisanciers et les citoyens sensibles à l'écologie ont manifesté.
Le premier rassemblement a eu lieu, comme prévu dans le Jardin de La Compagnie à Port-Louis. Le second rendez-vous des opposants s'est tenu à Balaclava.
Un accord signé avec l'Union Européenne
Cette fois, les opposants à l'accord de pêche s'étaient donné rendez-vous devant le luxueux complexe hôtelier où le secrétaire général de la COI, commission de l'Océan Indien et l'ambassadeur de l'Union européenne ratifiaient un programme appelé ECOFISH écrit lemauricien.com.
28 millions d'euros vont être investis par l'Europe afin de préserver la ressource et améliorer la surveillance de la pêche dans la zone.
Les manifestants sont, bien sûrs, favorables à ces déclarations d'intention, mais souhaitent qu'elles aient une réalisation concrète dans les faits.
Le thon albacore victime de surpêche
Pour mémoire, en 2016, un rapport s'inquiétait de l'augmentation rapide et incontrôlée des captures de thons dans la zone océan indien. Le Monde notait qu'aucun quota n'avait été défini pour les captures de thons albacore, obèse où de bonites listao. Les auteurs de ce document soulignaient que "l'albac" comme on le nomme à La Réunion était victime d'une surpêche de l'ordre de 94 %.
L'arrivée des bateaux de pêche japonnais à proximité de la zone, inquiète sérieusement les défenseurs de l'environnement.
Le premier rassemblement a eu lieu, comme prévu dans le Jardin de La Compagnie à Port-Louis. Le second rendez-vous des opposants s'est tenu à Balaclava.
Un accord signé avec l'Union Européenne
Cette fois, les opposants à l'accord de pêche s'étaient donné rendez-vous devant le luxueux complexe hôtelier où le secrétaire général de la COI, commission de l'Océan Indien et l'ambassadeur de l'Union européenne ratifiaient un programme appelé ECOFISH écrit lemauricien.com.
28 millions d'euros vont être investis par l'Europe afin de préserver la ressource et améliorer la surveillance de la pêche dans la zone.
Les manifestants sont, bien sûrs, favorables à ces déclarations d'intention, mais souhaitent qu'elles aient une réalisation concrète dans les faits.
Le thon albacore victime de surpêche
Pour mémoire, en 2016, un rapport s'inquiétait de l'augmentation rapide et incontrôlée des captures de thons dans la zone océan indien. Le Monde notait qu'aucun quota n'avait été défini pour les captures de thons albacore, obèse où de bonites listao. Les auteurs de ce document soulignaient que "l'albac" comme on le nomme à La Réunion était victime d'une surpêche de l'ordre de 94 %.
L'arrivée des bateaux de pêche japonnais à proximité de la zone, inquiète sérieusement les défenseurs de l'environnement.