Une centaine de Mauriciennes ont manifesté, samedi 26 octobre 2019, devant le Jardin de la Compagnie à Port-Louis à l'appel de "Linion fam". Elles dénoncent les violences intrafamiliales. Quatre Mauriciennes, concubines et mères sont tombées en un mois sous les coups de leurs conjoints.
Elles étaient plus d'une centaine de femmes, de tous âges, à s'être regroupées devant le Jardin de la Compagnie à Port-Louis pour dire "Stop aux violences intrafamiliales". "Linion fam", association de femmes mauriciennes, a organisé cette manifestation pour s'insurger contre les meurtres, par leurs compagnons, de quatre Mauriciennes.
Tout le monde a en mémoire, la macabre découverte de Sorenza René. Le corps sans vie, de la jeune femme de 23 ans, a été retrouvé le 14 octobre 2019, ligoté et enfermé dans un sac plastique. Elle avait été tuée par son concubin, deux jours plus tôt dans leur case située Flacq.
Après avoir rappelé la triste réalité, les manifestantes ont pris la parole pour demander aux politiques mauriciens de mettre en place une unité permanente, sous la tutelle du Premier ministre, pour coordonner la lutte contre la violence domestique.
Catherine Prosper, fondatrice de "Linion fam" demande également que les postes de police soient adaptés à l'accueil des femmes victimes de violences, afin de faciliter les dépôts de plainte contre les maris ou concubins écrit Indian Ocean Network News.
Enfin, elles demandent une hausse de l'allocation allouée aux victimes pour qu'elles puissent quitter le domicile conjugal et continuer à subvenir à leurs besoins et ceux de leurs enfants. L'île Maurice attribue 12 000 roupies, par mois, aux femmes victimes de violences qui veulent quitter leur foyer, soit 152,26 €. Insuffisant pour envisager un avenir !
Pour que les manifestantes obtiennent enfin gain de cause, le Groupement de Citoyens note qu'il est nécessaire de réviser le "Domestic Violence Court" afin de revoir les peines liées à ces actes.
Une démarche qui pourrait obtenir une oreille attentive en cette période de campagne électorale en vue des élections législatives du 8 novembre.
Tout le monde a en mémoire, la macabre découverte de Sorenza René. Le corps sans vie, de la jeune femme de 23 ans, a été retrouvé le 14 octobre 2019, ligoté et enfermé dans un sac plastique. Elle avait été tuée par son concubin, deux jours plus tôt dans leur case située Flacq.
Améliorer l'accueil des victimes de violences dans les commissariats
Après avoir rappelé la triste réalité, les manifestantes ont pris la parole pour demander aux politiques mauriciens de mettre en place une unité permanente, sous la tutelle du Premier ministre, pour coordonner la lutte contre la violence domestique.
Catherine Prosper, fondatrice de "Linion fam" demande également que les postes de police soient adaptés à l'accueil des femmes victimes de violences, afin de faciliter les dépôts de plainte contre les maris ou concubins écrit Indian Ocean Network News.
Revaloriser l'aide aux femmes qui veulent quitter le foyer
Enfin, elles demandent une hausse de l'allocation allouée aux victimes pour qu'elles puissent quitter le domicile conjugal et continuer à subvenir à leurs besoins et ceux de leurs enfants. L'île Maurice attribue 12 000 roupies, par mois, aux femmes victimes de violences qui veulent quitter leur foyer, soit 152,26 €. Insuffisant pour envisager un avenir !
Pour que les manifestantes obtiennent enfin gain de cause, le Groupement de Citoyens note qu'il est nécessaire de réviser le "Domestic Violence Court" afin de revoir les peines liées à ces actes.
Une démarche qui pourrait obtenir une oreille attentive en cette période de campagne électorale en vue des élections législatives du 8 novembre.