Maurice : l’ancien propriétaire de la voiture de Bruneau Laurette balaye les rumeurs et les supputations

L'ancien propriétaire de la berline de Bruneau Laurette balaye les rumeurs. Le chef d'entreprise n'a jamais condamné pour un quelconque trafic et il a vendu sa voiture à Bruneau Laurette en respectant la législation
Les révélations médiatiques concernant le présumé trafic de drogues qui aurait été mis en place par Bruneau Laurette et son fils interrogent. La publicité autour de l’arrestation de l’activiste social, les fuites concernant les perquisitions et les interrogations au concernant l’achat de sa berline, ne sont pas le fruit du hasard.

Vendredi 4 novembre 2022, lors de l’interpellation de Bruneau Laurette, il a été longuement question de la provenance de sa berline allemande. Les inspecteurs soulignaient qu’il ne pouvait pas ouvrir le coffre sans la clef. Finalement, le mis en cause le déverrouillait sans faire la moindre difficulté.

Malgré tout, ce non-événement devenait un élément alimentant la suspicion.

Mardi, l’ancien propriétaire de la BMW se rendait au commissariat pour lever les questions concernant la vente de cette voiture. 

À sa sortie des locaux de la brigade en charge des investigations, Joany-Barnet Raymond a tenu à démentir auprès des rares journalistes présents son implication dans un dossier criminel : "Personn pa koné ki pou ariv li divan (…) c’est triste. Une simple tache détruit votre carrière," soulignant, "Je suis dans le business de location de voiture et quand j’ai entendu cette saisie, j’étais choqué (…) Je ne suis pas un trafiquant, j’ai une compagnie, je n’ai jamais été condamné par aucune cour," écrit L'Express de Maurice.

Des fuites d'informations incontrôlées

 

La diffusion d’informations dans un dossier n’est jamais neutre. Ces fuites sont d’autant plus rares lors d’investigations criminelles que le secret des investigations permet aux enquêteurs de travailler sans pression.

Compte tenu de la personnalité du mis en cause, l’emballement médiatique dans ce dossier était inévitable. Dans cette affaire, contrairement à de nombreuses autres, les informations ont fuité avant l’intervention des forces de l’ordre. Bruneau Laurette, lui-même, affirmait devant le juge, samedi, qu’il avait connaissance de la descente de police.

S’il est coupable, dans ces conditions, pourquoi ne pas prendre la fuite ou tenter de dissimuler les 47 kg de haschich ?

Les réponses et des preuves irréfutables de la prétendue culpabilité des Laurette (père et fils) vont devoir être présentée rapidement. C’est une question de crédibilité pour l’accusation, comme le sous-entendent les avocats de Bruneau Laurette devant la presse écrit le Sunday Times Mauritius.