Maurice : le meurtre de Michaela Harte, en 2011, n’est toujours pas résolu

John McAreavey et Michaela Harte, deux britanniques originaires d'Irlande, avaient choisi l'île Maurice pour leur lune de miel. C'était en janvier 2011.
Bientôt treize ans que le mari, de Michaela Harte, a découvert le corps sans vie de son épouse dans la baignoire de leur chambre d’hôtel. C’était le 10 janvier 2011. Le couple était venu passer sa lune de miel dans l’île sœur. Le Daily Mail, journal anglais, vient de rouvrir le dossier. Il dénonce les manquements de la police mauricienne.

Ce crime, aurait-il dû être élucidé depuis longtemps ? Oui, selon le Daily Mail, quotidien britannique, qui pointe des ratés dans l’enquête de la police mauricienne. Très rapidement, le mari a été suspecté et placé en garde à vue.

Il était soupçonné par les inspecteurs d’avoir tué sa compagne lors d’ébats sexuels à caractère sadomasochiste. Une théorie infondée, dépourvue du moindre élément matériel, qui a été largement reprise par la défense de deux employés de l’hôtel. Ils ont été jugés et acquittés, deux ans plus tard.

Depuis, plus rien ! Les journalistes, en étudiant les pièces du dossier, ont découvert que les enquêteurs avaient commis plusieurs erreurs, dès le premier jour, écrit Défimédia.

Une enquête bâclée ?


La scène de crime n’ayant pas été "gelée", le mari, le personnel de l’hôtel et les policiers ont éliminé toutes les preuves infimes qui auraient pu permettre de démasquer le (ou les) criminel.

Un couple allemand avait signalé avoir vu un homme rôder autour de la chambre, le soir du meurtre. Aucune audition n’a été effectuée. Aucune trace ADN n’avait été prélevée sur les deux employés mauriciens mis en cause, pourtant aucune autre piste n’a été exploitée.

Enfin, devant le tribunal, les policiers ont diffusé une vidéo d’une supposée dispute entre les nouveaux époux. Le problème, c’est que ces images, provenant d’une caméra de surveillance, montraient une altercation entre une femme et un homme parlant allemand et non en anglais !

Ce crime, sera-t-il un jour résolu ?