Air Mauritius est en sursis. La covid-19 a accentué les difficultés financières. Des salariés ont manifesté, ce mardi, devant le ministère du travail pour dénoncer la gestion de l'administrateur et demander au gouvernement de restreindre l'accès à l'espace aérien aux autres compagnies.
Les difficultés financières d'Air Mauritius sont toujours présentes. Elles passent, malheureusement pour les salariés de la compagnie de l'île sœur au second plan de l'actualité. Les plans succèdent aux plans. Les coupes sombres dans les salaires, les réductions d'effectifs, les départs à la retraite qui ont été encouragés n'ont pas permis à l'avionneur mauricien de redresser la barre.
Mardi 13 octobre 2020, une poignée d'employés de la plateforme des travailleurs d'Air-Mauritius a manifesté devant les locaux du ministère du travail. Ils dénonçaient les mesures mises en œuvre par l'administrateur. Ces salariés ont accepté de perdre 40 à 60% de leurs revenus pour offrir une bouffée d'oxygène à la société. De nombreux autres sont partis en congé sans solde, pendant le confinement. Ils pensaient aider leur employeur en acceptant cette restriction budgétaire. Des sacrifices qui n'ont pas eu le moindre effet.
Mardi, ces manifestants, réunis devant le ministère du travail, avaient répondu aux sollicitations d'Ivor Tan-Yan, négociateur syndical de la plateforme. La principale revendication du syndicaliste concerne une reprise d'activité. Une exploitation qui dépend de mesures restrictives pour les autres transporteurs : "Nous demandons au gouvernement de restreindre l’espace aérien à Air Mauritius, c’est absolument normal de faire ça pendant une période de pandémie. De mon point de vue, ces demandes sont tout à fait raisonnables," écrit Radio One.
Le Mauricien s'est également penché sur les revendications des manifestants, mais il a préféré retenir la mise en cause du ministère concernant l'autorisation d'utiliser un texte du code du travail de l'île Maurice, sans avoir consulté les syndicats. Une protestation qui semble très éloignée des préoccupations quotidiennes des salariés.
Ces chômeurs, de la crise sanitaire, plombent, sans le vouloir, l'économie de leur pays. Faute de moyens, ils ne peuvent pas consommer et donc investir.
Mardi 13 octobre 2020, une poignée d'employés de la plateforme des travailleurs d'Air-Mauritius a manifesté devant les locaux du ministère du travail. Ils dénonçaient les mesures mises en œuvre par l'administrateur. Ces salariés ont accepté de perdre 40 à 60% de leurs revenus pour offrir une bouffée d'oxygène à la société. De nombreux autres sont partis en congé sans solde, pendant le confinement. Ils pensaient aider leur employeur en acceptant cette restriction budgétaire. Des sacrifices qui n'ont pas eu le moindre effet.
Air Mauritius, seul prestataire dans son espace aérien
Mardi, ces manifestants, réunis devant le ministère du travail, avaient répondu aux sollicitations d'Ivor Tan-Yan, négociateur syndical de la plateforme. La principale revendication du syndicaliste concerne une reprise d'activité. Une exploitation qui dépend de mesures restrictives pour les autres transporteurs : "Nous demandons au gouvernement de restreindre l’espace aérien à Air Mauritius, c’est absolument normal de faire ça pendant une période de pandémie. De mon point de vue, ces demandes sont tout à fait raisonnables," écrit Radio One.
Le Mauricien s'est également penché sur les revendications des manifestants, mais il a préféré retenir la mise en cause du ministère concernant l'autorisation d'utiliser un texte du code du travail de l'île Maurice, sans avoir consulté les syndicats. Une protestation qui semble très éloignée des préoccupations quotidiennes des salariés.
Ces chômeurs, de la crise sanitaire, plombent, sans le vouloir, l'économie de leur pays. Faute de moyens, ils ne peuvent pas consommer et donc investir.