Les conducteurs de deux et quatre roues de l’île Maurice vont être obligés de lever le pied ou de renoncer à recourir à leurs véhicules pour les déplacements réalisables à pied ou en bus.
Dans l’île sœur, comme chez nous, les prix du litre de sans-plomb comme de gasoil suivent les cours du baril. Depuis le 1er octobre 2023, le super s’affiche à la pompe à RS 72,10 (1,53 €) contre de RS 69 et le gasoil à RS 60 (1,28 €) au lieu de Rs 54,55, nous apprend IonNews.
Cette hausse semble amortie, mais cette lecture est toujours à mettre en perspective avec la moyenne des salaires. Quelques roupies mauriciennes converties en euro semblent anecdotiques, alors que les foyers mauriciens vivent cette différence. Elle va impacter leur pouvoir d’achat qui a déjà été largement entamé par l’embrasement des prix des produits de première nécessité.
Deux plaintes contre la State Trading Corporation (STC)
L’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM) a décidé de porter plainte contre la STC. Jayen Chellum, secrétaire de l’organisation, estime que le gouvernement a les moyens de limiter les hausses des carburants : "Nous soutenons que la principale cause de cette situation réside dans la surtaxation des produits pétroliers et les modifications législatives favorables au gouvernement", écrit L’Express de Maurice.
Le Mauricien comme Défimédia donne la parole à Nishal Joyram. L’activiste qui s’insurge contre la flambée des prix du litre de sans-plomb et de gasoil : "Malgré maintes requêtes auprès des autorités pour nous fournir des éclaircissements sur certains points par rapport au prix d’achat des carburants, c’est-à-dire entre le prix de référence utilisée par la STC et le prix réel d’achat, nous n’avons eu aucune explication".
Ces deux actions, seront-elles suivies de faits de la part de la justice de l’île Maurice ?