Ce lundi de Pâques n’est pas de tout repos pour le gouvernement Mauricien. La semaine dernière, un scandale financier sans précédent a balayé la Bramer Bank et le groupe BAI. Les gestionnaires auraient volontairement creusé un trou de 600 millions d’Euros.
Les répliques du tremblement de terre financier qui secoue l’île Maurice ne sont pas prêt de disparaître. Dès vendredi, sir Anerood Jugnauth, le premier ministre, est monté en première ligne pour rassurer les marchés et réaffirmer que la banque centrale de Maurice allait intervenir pour limiter la casse.
Selon les premiers éléments de l’enquête des services financiers de l’île sœur, les gérants du groupe d’assurance BAI et de la Bramer Bank avaient mis en place un système Ponzi. En clair, ils finançaient les investissements de leurs clients grâce au fonds des nouveaux arrivants. Un système de gestion aussi appelé « cavalerie » qui s’effondre quand la pyramide s’inverse. Le désastre est estimé à 25 milliards de Roupies soit plus de 600 millions d’Euros.
Les autorités mauriciennes n’ont pas encore le décompte exact du nombre de victimes, mais le premier ministre estime à 23 000 le nombre de clients lésès, à 160 000 les cotisants à une assurance vie ou plus simplement à une retraite, sans oublier les 4000 employés de groupe tentaculaire.
La banque de Maurice reprend la main
L’empire de Dawood Rawat ne se limitait pas à la banque et à l’assurance. Il était également présent, dans le commerce d’électroménager, des voitures de luxe ou encore dans l’échange des devises étrangères.
Depuis l’annonce du retrait des licences bancaires de la Bramer Bank, des policiers se sont postés aux entrées des succursales. Les employés ont été invités à reprendre le travail dès ce lundi matin par le gouvernement.
Des informaticiens modifient depuis, ce lundi 6 Avril 2015, les systèmes informatiques pour les rendre compatibles avec les ordinateurs de la banque centrale. André Bonieux et Mushtaq Ossman ont été nommés par la Banque de Maurice pour gérer la Bramer. Ils ont carte blanche pour redresser la barre. Une mission qui va faire de nombreuses victimes parmi les anciens clients, mais dont le but avoué est de sauver le système financier mauricien.
Selon les premiers éléments de l’enquête des services financiers de l’île sœur, les gérants du groupe d’assurance BAI et de la Bramer Bank avaient mis en place un système Ponzi. En clair, ils finançaient les investissements de leurs clients grâce au fonds des nouveaux arrivants. Un système de gestion aussi appelé « cavalerie » qui s’effondre quand la pyramide s’inverse. Le désastre est estimé à 25 milliards de Roupies soit plus de 600 millions d’Euros.
Les autorités mauriciennes n’ont pas encore le décompte exact du nombre de victimes, mais le premier ministre estime à 23 000 le nombre de clients lésès, à 160 000 les cotisants à une assurance vie ou plus simplement à une retraite, sans oublier les 4000 employés de groupe tentaculaire.
La banque de Maurice reprend la main
L’empire de Dawood Rawat ne se limitait pas à la banque et à l’assurance. Il était également présent, dans le commerce d’électroménager, des voitures de luxe ou encore dans l’échange des devises étrangères.
Depuis l’annonce du retrait des licences bancaires de la Bramer Bank, des policiers se sont postés aux entrées des succursales. Les employés ont été invités à reprendre le travail dès ce lundi matin par le gouvernement.
Des informaticiens modifient depuis, ce lundi 6 Avril 2015, les systèmes informatiques pour les rendre compatibles avec les ordinateurs de la banque centrale. André Bonieux et Mushtaq Ossman ont été nommés par la Banque de Maurice pour gérer la Bramer. Ils ont carte blanche pour redresser la barre. Une mission qui va faire de nombreuses victimes parmi les anciens clients, mais dont le but avoué est de sauver le système financier mauricien.