Maurice : sans un sou, elle survit avec deux enfants handicapés

Un Mauricienne de 58 ans survit dans une case délabrée, en dur sous-tôles, où dans une pièce, elle vit, mange, dort en compagnie de sa fille, handicapée, et du fils de celle-ci, déficient visuel. 
L'île Maurice, ses plages, ses hôtels luxueux, ses golfs, le sourire des commerçants, mais aussi loin des lieux touristiques, dans des ruelles situées à l'écart des regards des vacanciers, une misère profonde comme nous l'explique défimedia.info
C'est l'histoire de Marie, 58 ans, femme d'un pêcheur trop tôt décédé. Aujourd'hui, elle tente de survivre en compagnie de sa fille handicapée et du fils de celle-ci déficient visuel.
La fille de Marie, qui souffre de retard mental a été violée. De ce crime abject est né, un petit garçon qui souffre lui aussi de difficultés intellectuelles et physiques. 

Elle ne peut pas laisser ses enfants seuls 

Il est scolarisé dans un établissement spécialisé, mais malheureusement ses problèmes de vue ne cessent de s'aggraver. Marie ne sait plus vers qui se tourner. Elle aimerait travailler, mais impossible de laisser sa fille et son petit-fils seuls. Elle a tenté de récupérer la maigre pension de son époux, mais elle a reçu une fin de non-recevoir de la part de la banque. Illettrée, elle est incapable de se battre, seule, contre la banque : "Kan ou pa konn lir zot tret ou kuma zanimo. Zot boufonn mwa. Zot dir mwa ‘Mwa ki boss ou pa pu kapav fer nanie", dit entre deux sanglots Marie.

Un appel au secours 

Pour compléter ce triste tableau, Marie vit dans une case ouverte à tous les vents, presque pas de toit, pas de porte... 
Les personnes démunies du quartier viennent se servir : "les personnes mal intentionnées en profitent pour nous voler. Elles sont sans pitié. La situation est urgente, car nous sommes en danger". 
Marie a accepté de rompre le silence. Comme souvent, les personnes démunies tentent de masquer la misère qui les touche, mais elle est inquiète pour l'avenir de sa fille et de son petit-fils. Elle a peur de les laisser perdue, le jour où elle rejoindra son époux.