"Fode gagn sa repons la pou kapav fer li vinn enn leve de koler nasional.", cette phrase du secrétaire général de l'Association des Consommateurs de l'île Maurice (ACIM) sonne comme un avertissement à tous les politiques de l'île sœur.
Il compare les mouvements spontanés de ces derniers jours chez nos voisins, à la colère des Gilets jaunes en France, fin 2018. Cette irruption des simples citoyens dans le débat public n'était pas dirigée, contrôlée ou orchestrée par des syndicats ou des partis politiques.
Cette analyse sociologique du leader de l'ACIM a retenu l'attention de IonNews.
Les manifestations entrent à l'assemblée
Les manifestations importantes de la fin de semaine dernière, deviennent centrales dans le débat politique. Comme tous les mardis, opposition et majorité se retrouvent à l'Assemblée nationale, mais ce 26 avril 2022, risque d'être un peu plus tendu, comme l'annonce Le Mauricien.
Xavier-Luc Duval, leader du Parti mauricien social-démocrate, a signalé qu'il adressera une PNQ (Private Notice Question) au Premier ministre, Pravind Jugnauth sur le manque d'anticipation des conséquences de la hausse brutale des prix. Défimédia écrit que l'opposant veut savoir : "Les raisons pour lesquelles le gouvernement n'a pas pris de mesures urgentes et immédiates pour répondre aux véritables doléances de la population qui ont conduit à un mécontentement général et à des troubles sociaux très graves au cours de la semaine dernière".
Ce débat purement politique, va-t-il permettre de faire retomber la grogne sociale ?