Les autorités Mauriciennes s’inquiètent. Depuis 2013 des jeunes musulmans de l’île sœur partent en Syrie pour participer au Djihad. Après un passage dans des camps d’entraînement, ils sont convoyés vers les zones de combat « pour venir en aide aux blessés »…
Des jeunes musulmans de l’île sœur, comme d’autres à travers le monde, sont séduits par les discours enflammés d’Al-qaïda ou de Daesh. Depuis 2013, l’île Maurice constate le départ de croyants vers l’Arabie-Saoudite. Des voyages sans retour qui se multiplient. Les autorités locales ont alerté Interpol de la situation afin d’obtenir de l’aide.
Le dernier départ, concerne un libraire de confession musulmane, spécialisé dans les livres consacrés à sa religion. Il se serait envolé pour Dubaï dernièrement, où il aurait retrouvé des jeunes du quartier de la Plaine-Verte de Port-Louis. L’un des Mauriciens, parti vers la Syrie, a témoigné dans le magazine Star-Press en Août 2013. Il explique son parcours et ses motivations : « En Turquie, des intermédiaires d’une organisation islamique nous ont pris en charge. Ils sont très bien organisés. Ils nous ont fait passer incognito la frontière turco-syrienne. Nous avons dû traverser une région montagneuse. Le climat n’était pas clément. C’est une belle expérience pour des gens qui désirent aider leurs frères musulmans en danger ».
Convaincus d'aider des frères en danger
S’il affirme qu’en 2013, les engagés volontaires gardaient facilement le contact avec leur famille, ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. De nombreuses familles sont désemparées et découvrent sur un écran de télé, ou au détour d’une photo, que leur fils ou leur fille ont tout quitté pour s’engager dans le « Djihad ».
La situation est inquiétante. Que faire de ces Mauriciens en rupture de ban ?
L’un des jeunes affirment qu’ils ne veulent pas faire la guerre pourtant, il explique au journaliste : « A peine arrivé dans le camp d’entraînement, nous avons été soumis à des exercices physiques intenses axés sur le combat à mains nues, le maniement d’armes à feu et d’armes blanches et les stratégies de guerres entre autres » et de se vouloir rassurant en soulignant : « Notre but n’est pas d’aller tuer des innocents. Nous nous engageons dans la défense des musulmans qui subissent la cruauté de l’armée et des partisans de Bashar el-Assad ».
Des extrémistes qui s'ignorent
Selon les rares personnes en relation avec le libraire musulman, de 41 ans, celui-ci était lié à l’organisation extrémiste l'Hizb Ut-Tahrir qui prône la guerre sainte totale contre les incroyants.
Selon l’Express de Maurice, le suspect faisait l’apologie du Djihad sur sa page Facebook, n’hésitant pas à afficher des hommes barbus récitant des versets du Coran, armés d’AK 47, à côté d’une photo de Ben Laden.
Ces différentes informations, sans être liées, ont de quoi inquiéter les familles des jeunes musulmans partis en compagnie du libraire. Ils affirmaient naïvement être certains de ne pas partir à la guerre. Malheureusement, pour ces volontaires crédules, elle leur a été imposée…
Le dernier départ, concerne un libraire de confession musulmane, spécialisé dans les livres consacrés à sa religion. Il se serait envolé pour Dubaï dernièrement, où il aurait retrouvé des jeunes du quartier de la Plaine-Verte de Port-Louis. L’un des Mauriciens, parti vers la Syrie, a témoigné dans le magazine Star-Press en Août 2013. Il explique son parcours et ses motivations : « En Turquie, des intermédiaires d’une organisation islamique nous ont pris en charge. Ils sont très bien organisés. Ils nous ont fait passer incognito la frontière turco-syrienne. Nous avons dû traverser une région montagneuse. Le climat n’était pas clément. C’est une belle expérience pour des gens qui désirent aider leurs frères musulmans en danger ».
Convaincus d'aider des frères en danger
S’il affirme qu’en 2013, les engagés volontaires gardaient facilement le contact avec leur famille, ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. De nombreuses familles sont désemparées et découvrent sur un écran de télé, ou au détour d’une photo, que leur fils ou leur fille ont tout quitté pour s’engager dans le « Djihad ».
La situation est inquiétante. Que faire de ces Mauriciens en rupture de ban ?
L’un des jeunes affirment qu’ils ne veulent pas faire la guerre pourtant, il explique au journaliste : « A peine arrivé dans le camp d’entraînement, nous avons été soumis à des exercices physiques intenses axés sur le combat à mains nues, le maniement d’armes à feu et d’armes blanches et les stratégies de guerres entre autres » et de se vouloir rassurant en soulignant : « Notre but n’est pas d’aller tuer des innocents. Nous nous engageons dans la défense des musulmans qui subissent la cruauté de l’armée et des partisans de Bashar el-Assad ».
Des extrémistes qui s'ignorent
Selon les rares personnes en relation avec le libraire musulman, de 41 ans, celui-ci était lié à l’organisation extrémiste l'Hizb Ut-Tahrir qui prône la guerre sainte totale contre les incroyants.
Selon l’Express de Maurice, le suspect faisait l’apologie du Djihad sur sa page Facebook, n’hésitant pas à afficher des hommes barbus récitant des versets du Coran, armés d’AK 47, à côté d’une photo de Ben Laden.
Ces différentes informations, sans être liées, ont de quoi inquiéter les familles des jeunes musulmans partis en compagnie du libraire. Ils affirmaient naïvement être certains de ne pas partir à la guerre. Malheureusement, pour ces volontaires crédules, elle leur a été imposée…