Un nouveau séisme de magnitude 5.0 a été ressenti ce mercredi 27 juin au matin à Mayotte. Depuis le 10 mai dernier, plusieurs centaines de secousses ont été enregistrées. Des conditions difficiles à vivre pour la population.
Avec plusieurs centaines de séismes enregistrés depuis le 10 mai dernier, Mayotte traverse une véritable crise sismique. La plus forte des secousses a eu lieu le 15 mai. Estimée à une magnitude de 5.8, elle avait fait 3 blessés légers et de possibles dégâts sur des bâtiments vulnérables, et avait également été ressentie dans les autres iles des Comores.
D’après le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), compte tenu de la distance de l’épicentre, entre 50 et 60 km de Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte, seuls les séismes d’une magnitude supérieure à 4 sont ressentis par la population.
L’origine de cette activité sismique extraordinaire, dite en « essaim », semble être la conséquence de mouvements tectoniques complexes. Une mission gouvernementale d’études macrosismique s’est rendue à Mayotte à la demande du préfet du 11 au 15 juin dernier. Composée du Bureau Central Sismologique Français et du Réseau National de Surveillance Sismique, elle devait notamment estimer les niveaux de dommages induits par cet essaim sismique selon la vulnérabilité des bâtiments.
Pour la population, cet épisode sismique est particulièrement compliqué à vivre. Au-delà des conséquences pratiques, les secousses répétées usent également le moral. La préfecture de Mayotte a d’ailleurs mis en place une cellule de soutien psychologique.
D’après le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), compte tenu de la distance de l’épicentre, entre 50 et 60 km de Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte, seuls les séismes d’une magnitude supérieure à 4 sont ressentis par la population.
L’origine de cette activité sismique extraordinaire, dite en « essaim », semble être la conséquence de mouvements tectoniques complexes. Une mission gouvernementale d’études macrosismique s’est rendue à Mayotte à la demande du préfet du 11 au 15 juin dernier. Composée du Bureau Central Sismologique Français et du Réseau National de Surveillance Sismique, elle devait notamment estimer les niveaux de dommages induits par cet essaim sismique selon la vulnérabilité des bâtiments.
Pour la population, cet épisode sismique est particulièrement compliqué à vivre. Au-delà des conséquences pratiques, les secousses répétées usent également le moral. La préfecture de Mayotte a d’ailleurs mis en place une cellule de soutien psychologique.