Migrants : les passeurs, présumés, vont être jugés

Les trois membres de l'équipage du bateau qui a transporté les 120 migrants à La Réunion, sont en garde à vue depuis samedi soir. Le parquet de Saint-Denis a prolongé leurs auditions. Ils pourraient être jugés très rapidement pour "aide à l'immigration illégale en bande organisée"
De quel avantage ont-ils profité ? Combien leur a rapporté ce voyage ? D'où viennent vraiment ces migrants et à qui appartient le bateau ? Ces questions sont au cœur de la garde à vue des trois ressortissants indonésiens, membre d'équipage du navire, qui ont été interpellés par les gendarmes à leur descente. Ils sont en garde à vue et n'ont pour l'heure divulgué aucune information sur un éventuel réseau de passeurs. Ils devraient être jugés en comparution immédiate, au plus tard demain.
 

Gardés au gymnase Duparc de Sainte-Marie


Les 120 migrants originaires du Sri-Lanka (un record depuis le début de la crise migratoire), et les trois marins, ont débarqué ce week-end à Sainte-Rose. Les passagers attendent d'être fixé sur leur sort à Sainte-Marie. Ils sont hébergés dans le gymnase de Duparc qui a été transformé en centre de rétention administrative. Ils sont surveillés, jour et nuit par des gendarmes et des douaniers. Des avocats, aidés d'interprêtes, les ont rencontrés pour définir leurs intentions et plaider leur cause auprès des autorités