Alors que des avocats se plaignent d’avoir eu du mal à rencontrer des migrants sri-lankais ce week-end, la préfecture dément ce lundi toute entrave au fonctionnement de la justice. Une seule des 62 personnes arrivées vendredi à La Réunion a formellement déposé une demande d’asile.
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Sur les 62 migrants en provenance du Sri-Lanka, un seul a officiellement demandé l’asile à la France. Le secrétaire général de la préfecture, Frédéric Joram, l’annonce ce lundi sur Réunion La 1ère radio. Invité de la matinale, il affirme que "l’Etat respecte le droit", et retrace le fil des événements :
"D’abord, à l’arrivée de ces migrants vendredi soir, la première préoccupation a été celle de leur état sanitaire, plutôt bon. Après cette vérification, les douaniers et les fonctionnaires de la police aux frontières ont appliqué la procédure, en notifiant à ces 62 personnes leurs droits : avoir accès à un médecin, à un avocat, déposer une demande d’asile. Ensuite, les douaniers et les fonctionnaires ont notifié à ces personnes une décision de refus d’entrer sur le territoire national parce qu’elles ne remplissaient pas les conditions pour être admises sur le territoire".
Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l'interview.
En réponse aux avocats qui s’étonnent que les migrants n’aient pas demandé à les rencontrer dès samedi, le secrétaire général de la préfecture avance une hypothèse : "peut-être avaient-ils besoin de quelques heures de repos à leur arrivée, après ce long voyage. C’est dans la journée d’hier qu’ils ont exprimé le souhait d’avoir accès à un avocat". Une dizaine d’entre eux ont pu obtenir satisfaction. Ceux qui demanderont l’asile bénéficieront d’un entretien, organisé par l’OFPRA, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Objectif : vérifier que la demande d’asile n’est pas infondée.
"D’abord, à l’arrivée de ces migrants vendredi soir, la première préoccupation a été celle de leur état sanitaire, plutôt bon. Après cette vérification, les douaniers et les fonctionnaires de la police aux frontières ont appliqué la procédure, en notifiant à ces 62 personnes leurs droits : avoir accès à un médecin, à un avocat, déposer une demande d’asile. Ensuite, les douaniers et les fonctionnaires ont notifié à ces personnes une décision de refus d’entrer sur le territoire national parce qu’elles ne remplissaient pas les conditions pour être admises sur le territoire".
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"Tout leur a été expliqué dans leur langue"
Mais les migrants ont-ils bien compris les documents qui leur ont été remis ? "Il s’agit de documents normalisés qui leur ont été remis en présence d’un interprète, dans leur langue, le cingalais", répond Frédéric Joram. Quant à la possibilité d’un renvoi vers le Sri-Lanka dès mardi, il précise que "plusieurs options sont à l’étude quant au réacheminement de ces personnes. La décision d’en reconduire une ou plusieurs dépendra de l’examen de chaque situation individuelle. C’est au terme de cet examen qu’une décision sera prise de les reconduire par un vol collectif, ou par voie aérienne commerciale de manière plus isolée. Tout est possible".En réponse aux avocats qui s’étonnent que les migrants n’aient pas demandé à les rencontrer dès samedi, le secrétaire général de la préfecture avance une hypothèse : "peut-être avaient-ils besoin de quelques heures de repos à leur arrivée, après ce long voyage. C’est dans la journée d’hier qu’ils ont exprimé le souhait d’avoir accès à un avocat". Une dizaine d’entre eux ont pu obtenir satisfaction. Ceux qui demanderont l’asile bénéficieront d’un entretien, organisé par l’OFPRA, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Objectif : vérifier que la demande d’asile n’est pas infondée.