Des élans de solidarité se manifestent en faveur des 90 migrants sri-lankais maintenus en zone d'attente. Des particuliers se sont spontanément présentés au gymnase de Duparc pour leur déposer des vêtements et des vivres. Mais les autorités demandent aux donateurs de passer par les associations.
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Dans les cartons et sacs, des vêtements, du lait, des produits pour bébés ou encore des jouets… Autant de choses offertes spontanément par des réunionnais compatissants, souhaitant apporter leur aide aux 90 migrants sri-lankais retenus en zone d’attente.
Mais devant l’affluence des dons qui arrivent au gymnase de Duparc où sont retenus les Sri-Lankais, les autorités ont demandé aux donateurs de se tourner vers les associations qui feront ensuite le lien avec les bénéficiaires.
Bénévole à l’association « Ensemb OI », Géraldine explique que l'association œuvre en toute discrétion, dans un local mis à leur disposition, afin d’éviter toutes menaces, au regard du déferlement de haine qui s’affiche sur les réseaux sociaux. « Une partie de la population ne comprend pas pourquoi on aide les étrangers alors qu’ils sont eux-mêmes dans le besoin », dit-elle.
Alors pour préserver leur sécurité, tout contact avec l’association se fait par téléphone et SMS. Un rendez-vous est ensuite fixé aux particuliers dans un lieu afin de pouvoir récolter les dons. Les affaires sont ensuite triées et rangées par les demandeurs d’asile sri-lankais, ceux qui ont obtenu un visa temporaire. Le local est aussi, pour eux, un lieu de refuge où ils viennent s’informer sur la situation de leur pays au lendemain des attaques meurtrières qui ont fait près de 300 morts.
Reportage Marie-Ange Frassati.
Mais devant l’affluence des dons qui arrivent au gymnase de Duparc où sont retenus les Sri-Lankais, les autorités ont demandé aux donateurs de se tourner vers les associations qui feront ensuite le lien avec les bénéficiaires.
Bénévole à l’association « Ensemb OI », Géraldine explique que l'association œuvre en toute discrétion, dans un local mis à leur disposition, afin d’éviter toutes menaces, au regard du déferlement de haine qui s’affiche sur les réseaux sociaux. « Une partie de la population ne comprend pas pourquoi on aide les étrangers alors qu’ils sont eux-mêmes dans le besoin », dit-elle.
Alors pour préserver leur sécurité, tout contact avec l’association se fait par téléphone et SMS. Un rendez-vous est ensuite fixé aux particuliers dans un lieu afin de pouvoir récolter les dons. Les affaires sont ensuite triées et rangées par les demandeurs d’asile sri-lankais, ceux qui ont obtenu un visa temporaire. Le local est aussi, pour eux, un lieu de refuge où ils viennent s’informer sur la situation de leur pays au lendemain des attaques meurtrières qui ont fait près de 300 morts.
Reportage Marie-Ange Frassati.
Reportage
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