Le tribunal administratif devait se prononcer ce mercredi sur le "référé liberté" formulé par les avocats des migrants. L’arrêté préfectoral permettant leur placement dans cette zone d’attente était ainsi contesté. Le juge s’est déclaré incompétent pour trancher cette question.
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Les demandeurs d’asile sri-lankais dormiront encore ce mercredi soir au gymnase de Duparc à Sainte-Marie. Les 123 migrants ont été emmenés dans ce gymnase après leur arrivée samedi au port de Sainte-Rose.
Pour le groupe d’avocats qui défend les droits des étrangers, l’arrêté pris par la préfecture comportait plusieurs anomalies dans sa date et dans sa délimitation géographique. Des anomalies qui, selon eux, le rendent illégal et qui permettent de considérer que les demandeurs d’asile ne peuvent pas être maintenus enfermés dans ce gymnase.
Le représentant de la Préfecture a visiblement obtenu satisfaction en estimant que le juge administratif n’était pas compétent pour trancher cette affaire. Cela ne fait finalement que retarder de 24 heures la question qui sera soumise demain matin, jeudi 18 avril, au juge des libertés et de la détention.
Une cinquantaine d’audiences auraient déjà permis de libérer certains d’entre eux, qui auront le droit de demander l’asile.
Le tribunal administratif saisi
Leurs avocats ont contesté devant le tribunal administratif l’arrêté préfectoral qui a permis leur placement dans cette zone d’attente. Le juge n’a finalement pas statué et s’est déclaré incompétent pour trancher cette question.Pour le groupe d’avocats qui défend les droits des étrangers, l’arrêté pris par la préfecture comportait plusieurs anomalies dans sa date et dans sa délimitation géographique. Des anomalies qui, selon eux, le rendent illégal et qui permettent de considérer que les demandeurs d’asile ne peuvent pas être maintenus enfermés dans ce gymnase.
Le représentant de la Préfecture a visiblement obtenu satisfaction en estimant que le juge administratif n’était pas compétent pour trancher cette affaire. Cela ne fait finalement que retarder de 24 heures la question qui sera soumise demain matin, jeudi 18 avril, au juge des libertés et de la détention.
Rendez-vous devant le Juge des Libertés et de la Détention
D’un côté les avocats qui s’opposeront à la privation de liberté et aux conditions de rétention, de l’autre la préfecture qui demandera le prolongement du maintien en zone d’attente pour poursuivre les audiences des Sri-Lankais en visioconférence avec l’OFPRA, à Paris.Une cinquantaine d’audiences auraient déjà permis de libérer certains d’entre eux, qui auront le droit de demander l’asile.