Mobilisation devant la préfecture pour dire "stop à la précarisation de l’emploi"

Une centaine de personnes ont répondu à l’invitation de l’intersyndicale FSU-CGTR-FO-Saiper-Solidaires pour dire "Non à la précarité !" dans la fonction publique, comme le secteur privé. Parmi eux, des salariés du Quotidien menacés par un plan social.
L’appel au rassemblement lancé par l’intersyndicale CGTR-FO-FSU-Saiper-Solidaires contre le recours de plus en plus important aux emplois précaires a trouvé écho auprès d'une centaine de personnes ce matin, devant la préfecture.

Ce mouvement a été lancé initialement par la FSU dans l’Hexagone pour dénoncer la situation dans le secteur publ,ic mais l’appel a été élargi dans l’île aux salariés du secteur privé et également aux retraités représentés ce matin par la fédération générale des retraités.
 

Public, privé, même combat

L’intersyndicale pointe du doigt en particulier la loi de transformation de la fonction publique qui généralise l’embauche de contractuels, mais également la réforme du code du travail qui remet en cause le CDI dans le secteur privé.
 

Parmi les personnes rassemblées ce matin, on compte notamment plusieurs salariés du Quotidien qui sont toujours en conflit avec leur direction. Pour rappel, ces salariés s’opposent au plan de suppression d’emplois qui porte sur 30 postes au sein du journal, dont 26 à la rédaction.

Après négociations, 24 licenciements restent envisagés mais il pourrait s’agir de départs volontaires. Les syndicats SNJ Solidaires et le collectif Le Quotidien en lutte sont toujours mobilisés et appelle à la grève ce mercredi en plus de ce rassemblement de soutien ce matin devant la préfecture.

"Cette mobilisation aujourd’hui n’est qu’un début", indique Jacques Bhugon, porte-parole de l’intersyndicale. Une nouvelle action est en effet prévue le 5 décembre à Saint-Pierre.

L'interview de Jacques Bhugon sur Réunion La 1ère :
 
Manif contre la précarité itw syndicaliste Jacques Bhugon