Mondial de foot féminin 2019 : Valérie Gauvin et les Bleues prêtes à défier le monde

C’est le grand jour pour Valérie Gauvin et ses coéquipières de l’Equipe de France de football féminin. Les Bleues donneront, ce vendredi soir, le coup d’envoi de leur mondial à domicile. En match d’ouverture, elles affronteront la Corée du Sud au Parc des Princes.
 
Le déclic aura-t-il lieu cette année ? Les joueuses de Corinne Diacre décrocheront-elles enfin leur premier trophée ? Une seule certitude, les Bleues sont prêtes pour leur mondial 2019 et ne rêvent que d’une chose : faire aussi bien que la bande à Zidane en 1998 à la maison. Mais pour atteindre la finale du 7 juillet à Lyon, elles vont devoir passer un à un les obstacles qui vont se dresser sur le leur parcours. Car comme elles, sur les 24 équipes en lice, plusieurs se bousculent pour succéder aux Etats-Unis, principaux favoris, champions en titre et déjà vainqueurs à trois reprises. Ce ne sera donc pas une mince affaire.

Jusque-là, l’Equipe de France féminine de football n’a décroché aucun titre. La meilleure performance des tricolores remonte à 2011 où elles avaient atteint les demi-finales du mondial. Et lors des trois dernières compétitions majeures (Mondial 2015, Jeux Olympiques 2016 et l’Euro 2017), le groupe n’a pas dépassé le stade des quarts de finales. Mais pour cette édition, les Bleues partent avec un avantage, et pas des moindre. Elles vont jouer à domicile où l’on sent déjà un certain engouement autour de la réunionnaise Valérie Gauvin et de ses coéquipières.
 

23 talents qui ne demandent qu’à briller en équipe

Des joueuses que le public va apprendre à découvrir, en espérant qu’elles vont tenir en haleine les supporteurs jusqu’au 7 juillet. Parmi elles, notre footballeuse péi, Valérie Gauvin, titulaire à la pointe de l’attaque ce soir contre la Corée du Sud. Souvent décrite comme la "Olivier Giroud" des Bleues, la Réunionnaise aurait effectivement des points communs avec son homologue masculin, lui aussi passé par Montpellier. « Son grand gabarit (1,73 m) et son bon jeu de tête font d’elle un point de fixation intéressant ». Sur les trois derniers matchs des Bleues, elle a marqué quatre fois.
Auteure de 10 buts en 19 sélections elle aura à cœur d’apporter son talent au collectif…Tout comme la défenseuse aux 108 sélections, Wendie Renard. La Martiniquaise fut longtemps capitaine avant de céder le brassard à sa coéquipière lyonnaise et milieu de terrain Amandine Henry (83 sélections, 11 fois championne de France et 5 fois d’Europe avec Lyon). Depuis ses débuts en 2007, la capitaine de l’Olympique lyonnais a remporté 27 titres avec son clubs (dont 6 Ligues des champions et 13 championnats de France). Souvent considérée comme la meilleure défenseure centrale du monde, elle est aussi redoutable offensivement. Sa grande taille (1,87m) et son excellent jeu de tête lui ont permis de marquer 20 buts en sélection et plus de 100 avec l’OL.

A leurs côtes, des joueuses connues ou moins connues du grand public qui ont une histoire à écrire.

En attaque : Eugénie Le Sommer (159 sélections, 74 buts), Kadidiatou Diani (45 sélections, 7 buts), Viviane Asseyi (30 sélections, 5 buts), Delphine Cascarino (11 sélections (3 buts).

Au milieu de terrain : Elise Bussaglia (186 sélections, 29 buts), Grace Geyoro, 21 ans (20 sélection, 1 but), Charlotte Bilbault (14 sélections, 1 but), Maeva Clemaron, 26 ans (3 sélections, 1 but).

En défense : Griedge Mbock (49 sélections, 5 buts), Amel Majri (46 sélections, 4 buts), Julie Debever (2 sélections, 0 but), Sakina Karchaoui (23 sélections, 0 but), Marion Torrent (20 sélections, 0 but), Eve Perisset (13 sélections, 0 but).

Et dans les buts, l’incontournable gardienne titulaire des Bleues depuis l’Euro 2013, Sarah Bouhaddi. Elle s’apprête à vivre sa deuxième Coupe du monde, après celle de 2015. Élue meilleure gardienne du monde en 2017 et 2018, elle a déjà un palmarès long comme le bras en club : 10 championnats de France et 6 Ligues des champions remportées avec l’OL.


Et vous connaissez-vous ces joueuses ? Jean-Marc Seguin vous a posé la question.
Reportage ©Réunion La 1ère