Quelles roches ? Quel transport ? A quelles conditions ? La Réunion pourrait faire venir des roches de l’île Maurice pour terminer le chantier de la Nouvelle Route du Littoral. Réunion La 1ère fait le point.
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Faute d’ouverture de nouvelles carrières pour l’extraction de roches à La Réunion, le chantier de la Nouvelle Route du Littoral est ralenti. Associé à un Mauricien, un entrepreneur réunionnais propose d’importer 3,5 millions de tonnes de roches depuis l’île sœur.
"Nous pouvons satisfaire le besoin d’approvisionnement pour permettre aux acteurs de continuer à travailler entre six mois et trois ans, le temps que d’autres ressources soient identifiées et mises à disposition pour continuer le chantier", explique Dany Payet, représentant de 'Project Interface'.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Douze tonnes d’échantillons sont en cours d’analyse à La Réunion. Depuis Maurice, deux barges avec remorqueurs, pourraient transporter chacune 12 500 tonnes de roches en douze heures. Si certains transporteurs n’approuvent pas ce projet, d’autres y adhèrent.
"Nous pouvons satisfaire le besoin d’approvisionnement pour permettre aux acteurs de continuer à travailler entre six mois et trois ans, le temps que d’autres ressources soient identifiées et mises à disposition pour continuer le chantier", explique Dany Payet, représentant de 'Project Interface'.
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Roches massives : la solution mauricienne ?
Des roches de champs de cannes
Ces roches proviendraient de l’épierrage des champs de cannes de petits planteurs mauriciens. 'Nous avons un protocole qui aide à enlever les roches des champs de petits planteurs pour les rendre mécanisables. Il faut de l’argent pour le faire, c’est pourquoi nous espérons vendre 30 % de nos roches, ce qui correspond aux besoins du chantier", explique Michel Atow, président de l’exécutif de Afel.Douze tonnes d’échantillons sont en cours d’analyse à La Réunion. Depuis Maurice, deux barges avec remorqueurs, pourraient transporter chacune 12 500 tonnes de roches en douze heures. Si certains transporteurs n’approuvent pas ce projet, d’autres y adhèrent.