2,7 kilomètres restent à construire pour achever la Nouvelle Route du Littoral. Un tronçon en digue qui nécessite de nombreuses roches massives, qui aujourd’hui viennent à manquer. Région, groupement et transporteurs seraient-ils aujourd’hui dans l’impasse ?
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Les transporteurs à nouveau devant la Région. Il s’agit des professionnels censés transporter les roches massives ou les andains, nécessaires à la construction de la digue de la Nouvelle Route du Littoral entre la Grande Chaloupe et la Possession, soit les 2,7 kilomètres qui restent pour terminer ce chantier titanesque.
Sauf que depuis des années, cette question de l’acheminement des roches et surtout les problèmes liés à l’approvisionnement de ces roches se multiplient. Et la Région rejette pour la première fois la responsabilité de l’acheminement sur le groupement dans un communiqué.
Lorsque les transporteurs se tournent vers la Région, ils se trompent de cible, ce n’est pas la première fois qu’ils le font mais c’est la première fois en revanche que la Région l’affirme clairement. Parce que depuis le début, c’est au groupement de fournir les matériaux, même si l’implication de la Région a pu prêter à confusion.
Le groupement misait sur l’ouverture de la carrière de Bois-Blanc à Saint-Leu, sauf que les obstacles juridiques se multiplient, et même si la Région a modifié le Schéma d’Aménagement Régional pour favoriser son ouverture, rien n’y fait. Le temps passe et le groupement ne parvient pas à fournir les roches massives nécessaires à la construction de la digue.
Une difficulté que l’autre groupement en lice au moment de la passation du marché de la NRL avait soulignée. Et Bouygues/Vinci, qui a finalement été choisi, n’a pas été tendre depuis avec la Région, en réclamant des surcoûts conséquents.
Pour la digue, c’est entre 150 et 300 millions d’euros qui sont réclamés par le groupement, c’est-à-dire entre 50 et 100% d’augmentation. Mais toujours aucune solution pour l’approvisionnement en roches massives à l’horizon. Pourtant pour la Région la Nouvelle Route du Littoral sera livrée "dans le meilleur des cas courant 2024"....
Sauf que depuis des années, cette question de l’acheminement des roches et surtout les problèmes liés à l’approvisionnement de ces roches se multiplient. Et la Région rejette pour la première fois la responsabilité de l’acheminement sur le groupement dans un communiqué.
Pas de roches pour finir le chantier
Lorsque les transporteurs se tournent vers la Région, ils se trompent de cible, ce n’est pas la première fois qu’ils le font mais c’est la première fois en revanche que la Région l’affirme clairement. Parce que depuis le début, c’est au groupement de fournir les matériaux, même si l’implication de la Région a pu prêter à confusion.
Le groupement misait sur l’ouverture de la carrière de Bois-Blanc à Saint-Leu, sauf que les obstacles juridiques se multiplient, et même si la Région a modifié le Schéma d’Aménagement Régional pour favoriser son ouverture, rien n’y fait. Le temps passe et le groupement ne parvient pas à fournir les roches massives nécessaires à la construction de la digue.
Des surcoûts trop conséquents ?
Une difficulté que l’autre groupement en lice au moment de la passation du marché de la NRL avait soulignée. Et Bouygues/Vinci, qui a finalement été choisi, n’a pas été tendre depuis avec la Région, en réclamant des surcoûts conséquents.
Pour la digue, c’est entre 150 et 300 millions d’euros qui sont réclamés par le groupement, c’est-à-dire entre 50 et 100% d’augmentation. Mais toujours aucune solution pour l’approvisionnement en roches massives à l’horizon. Pourtant pour la Région la Nouvelle Route du Littoral sera livrée "dans le meilleur des cas courant 2024"....