Ce mardi 8 octobre, le tribunal administratif a rendu en partie sa décision. La Région Réunion et le groupement Vinci-Bouygues s’opposent sur la question des surcoûts et impayés pour les travaux de la partie déjà construite de la Nouvelle Route du Littoral.
L’instance donne pour le moment raison à la collectivité locale en rejetant une partie des demandes d’indemnisation des constructeurs. Au total, le groupement Vinci-Bouygues réclame 971 millions d’euros.
L’ensemble des décisions rendues au 22 octobre
Experts et avocats avaient échangé leurs arguments, chiffres à l’appui, lors de l’audience du 17 septembre dernier. Ce mardi matin, le tribunal administratif a rejeté 5 demandes. D’autres dossiers, comme les 242 millions d’euros pour la construction des digues, restent cependant à l’étude. La décision finale est attendue pour le 22 octobre.
Sur ce sujet, la rapporteure publique estimait que ce n’était pas à la Région de payer pour les ratés dans l’extraction de roches massives notamment.
La justice doit trancher
Deux procédures amiables avaient précédemment échoué. Les entreprises, qui ont réalisé le viaduc de Saint-Denis à la Grande-Chaloupe, réclament 971 millions d’euros supplémentaires au titre des impayés et des surcoûts.
La Nouvelle Route du Littoral a déjà coûté 2,5 milliards d’euros à la Région et à l’Etat. Reste encore à construire le second viaduc entre la Grande-Chaloupe et La Possession pour achever l’axe routier, pour un montant estimé de 820 millions d’euros.