"Un projet de carrière d’exploitation de roches massives à la Ravine du Trou, un espace naturel et préservé" rappelle la commune.
Et de conclure, " Comme à chaque fois, nous userons de tout l’arsenal légal pour préserver les intérêts de Saint-Leu et des Saint-Leusiens ".
L'arrêté préfectoral à retrouver ICI.
5 ans de combat pour le collectif " Touch Pa Nout Roche "
La réaction du collectif "Touch Pa nout Roche" ne s'est pas fait attendre. C'est par les réseaux sociaux que le collectif a choisi de réagir peu après cette annonce.
Forts de ces 5 années de lutte et des décisions de justice en notre faveur, nous ne reculerons pas devant l'entêtement de la préfecture et de la région à creuser la zone fragile de Bois Blanc.
Nous nous battrons, ensemble, et sur tous les fronts.
Les décisions de quelques personnes en haut lieu, qui s'opposent au Droit afin de faire faire toujours raisonné ne font qu'aller à l'encontre d'un aménagement du territoire raisonné.
Elodie Marais, porte-parole du collectif n'est pas étonnée de cet arrêté préfectoral. Elle a réagit dans le 19h de Christelle Floricourt :
Il y a 4 jours, c'est également via les réseaux sociaux que le collectif publiait une photo symbolique, celle de cette chaîne humaine qui avait regroupé des centaines d'opposants à l'exploitation de la carrière de Bois Blanc. Une image afin de célébrer les cinq ans du collectif. Et ces quelques lignes :
" Depuis 5 ans , avec vous à nos côtés nous avons réussi l’impossible. Le combat n’est pas terminé mais tous ensemble nous arriverons à protéger Bois Blanc. Aujourd’hui , plus que jamais, nous sommes toujours à l’affût ".
Une victoire sur la forme au Conseil d'Etat
Le 15 avril dernier, le Conseil d’Etat avait donné raison aux opposants à l’exploitation d’une carrière de roches massives à Bois-Blanc.
Elle avait en effet suspendu l’arrêté préfectoral qui autorisait le défrichement, et donc ensuite l’exploitation, de la carrière de Bois-Blanc, confirmant l’ordonnance du Tribunal administratif de La Réunion en avril 2019. `
Une " guerre des nerfs " était alors remportée pour le collectif, sur la forme avec cette décision contre l’autorisation préfectorale de défrichement. Mais il restait à la remporter sur le fond. Le collectif restait plus que jamais sur ses gardes et il avait raison! Il rappellait que son objectif était une sortie définitive de la zone de Bois-Blanc de l’exploitation de méga-carrière. Un objectif une nouvelle fois mise à mal.