JIOI 2023 : Madagascar furieux d'avoir perdu l'organisation

En 2023, sauf incident, les Maldives accueilleront les Jeux des Iles de l'Océan Indien. Madagascar a déposé sa candidature bien trop tard. En novembre 2018, seules les Maldives et les Comores avaient déposé leurs dossiers. Ce retard s'est avéré rédhibitoire.
Les JIOI 2019 viennent tout juste de s'achever qu'il est déjà question de 2023. Madagascar ne digère pas d'avoir été écarté de l'organisation. Le président de la République, Andry Rajoelina s'était rendu dans l'île sœur en personne. Il devait recevoir le drapeau des Jeux des mains du Premier ministre et finalement, Les Maldives ont conservé la main. L'archipel a été retenu en déposant son dossier de candidature en novembre 2018, comme l'avait demandé le Comité International des Jeux.
 

Le tour des îles du ministre des affaires étrangères des Maldives 


Finalement, sur place de président du Comité International des Jeux, a simplement confirmé la décision prise par le comité en confiant de l'organisation des futures compétitions aux Maldives. L'archipel dispose désormais de quatre ans pour préparer la réception des îles voisines. Le lobbying du ministre des Affaires étrangères, Abdullah Shahid, a porté ses fruits. Au début du mois de juillet, le diplomate a fait le tour des îles de l'océan Indien pour s'assurer du soutien des pays membres.
 

Madagascar a oublié de déposer sa candidature


Ce voyage pouvait sembler surprenant, mais les derniers événements éclairent cette démarche d'une couleur différente. L'Express de Madagascar s'interroge : "Qui a osé induire en erreur le président de la République Andry Rajoelina dans cette candidature de Madagascar à l'organisation des Jeux des îles de 2023 ?", et de préciser, "Rajoelina a fait attendre la formation du nouveau (ex) gouvernement au profit de cette aventure. Il voulait enchaîner sur la lancée des Barea à la CAN en Égypte". La réponse se trouve onze lignes plus bas : "La clôture des dépôts des dossiers avait lieu en novembre 2018. À l'époque tout le monde était mobilisé par la présidentielle".