Après la découverte de 240 millions d’ariarys (80 000 €) dans la voiture d'une élue, la situation se tend encore à Madagascar. Les députés ont ouvert une enquête parlementaire ciblant l’exécutif pour «tentative de corruption». La chaîne de télévision Viva a été coupée par les autorités.
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Selon le site jeuneafrique.com, "La chaîne de télévision Viva, propriété de Andry Rajoelina, a été (temporairement NDLR) coupée mardi par les autorités, quelques heures après l'interpellation d'une députée de la formation politique de l'ex-homme fort de Madagascar."
Selon RFI, "Après la violente altercation entre les forces de l’ordre et une députée, dans la nuit de lundi à mardi, qui a abouti à la découverte de près de 240 millions d’ariarys dans le coffre de voiture de l’élue, les deux parties tentent de se justifier". La police affirme en effet avoir interpellé la députée de l’opposition Lanta Rakotomanga en flagrant délit avec cette forte somme dont la provenance et la destination sont douteuses.
Une somme destinée à financer la campagne des municipales
Les députés ont répliqué le lendemain en ouvrant une enquête parlementaire ciblant l’exécutif pour «tentative de corruption». Enquête portant sur le retrait fin de mai de 17 milliards d’ariarys, soit 5,7 millions d’euros, de la Banque centrale. Les députés soupçonnent l’exécutif d’avoir utilisé cette somme pour tenter de corrompre des parlementaires lors du vote de la destitution du président, il y a deux semaines.
De son côté, l’avocat de Lanta Rakotomanga, explique que les 240 millions d’ariarys retrouvés dans le coffre de sa cliente proviendraient de son parti, le Mapar d’Andry Rajoelina, en vue du financement de la campagne des municipales.
Selon RFI, "Après la violente altercation entre les forces de l’ordre et une députée, dans la nuit de lundi à mardi, qui a abouti à la découverte de près de 240 millions d’ariarys dans le coffre de voiture de l’élue, les deux parties tentent de se justifier". La police affirme en effet avoir interpellé la députée de l’opposition Lanta Rakotomanga en flagrant délit avec cette forte somme dont la provenance et la destination sont douteuses.
Une somme destinée à financer la campagne des municipales
Les députés ont répliqué le lendemain en ouvrant une enquête parlementaire ciblant l’exécutif pour «tentative de corruption». Enquête portant sur le retrait fin de mai de 17 milliards d’ariarys, soit 5,7 millions d’euros, de la Banque centrale. Les députés soupçonnent l’exécutif d’avoir utilisé cette somme pour tenter de corrompre des parlementaires lors du vote de la destitution du président, il y a deux semaines.
De son côté, l’avocat de Lanta Rakotomanga, explique que les 240 millions d’ariarys retrouvés dans le coffre de sa cliente proviendraient de son parti, le Mapar d’Andry Rajoelina, en vue du financement de la campagne des municipales.