Les tortues marines blessées ou malades recueillies par Kelonia ont l'estomac rempli de plastique. Ce constat, les biologistes de Saint-Leu le font depuis 2007. En douze ans, ils ont soigné 220 reptiles marins, l'un d'eux arrivé dans état désespéré n'a pu être sauvé.
Nous avons pris l'habitude de raconter la prise en charge par Kelonia des tortues blessées. L'ex-ferme Corail, devenue la clinique des tortues marines, ces animaux si symboliques de la biodiversité, sont menacées par les tonnes de plastiques qui sont déversés tous les jours dans les océans.
Nous pensions que la distance qui nous sépare de l'Afrique et de l'Asie nous mettait à l'abri de ce fléau. Finalement, nous sommes directement touchés.
Les tortues sont un peu les sentinelles de la mer. Quand, elles sont touchées, c'est tout l'écosystème qui est menacé. Stéphane Ciccione, directeur de Kelonia, est très inquiet : "Depuis 2007, nous avons soigné 220 tortues qui avaient ingurgité du plastique.
L'un des animaux est arrivé dans un état de faiblesse avancé qui ne nous a pas permis de le sauver". En fait, le phénomène ne cesse de s'amplifier : "Il y a dix ans, nous constations que 30 % des animaux avaient du plastique dans l'estomac. Aujourd'hui, ce sont 95 %".
L'analyse des déchets a permis de découvrir que les bouts de plastique venaient de l'autre bout de la planète, continue Stéphane Ciccione : "Nous avons trouvé, dans leurs estomacs, des bouchons de boissons qui sont produites uniquement en Asie. Les courants marins transportent ces plastiques vers nous. Nous savons qu'il y a un gyre océanique au Sud de La Réunion. Un courant qui tourne sur lui-même et dans lequel s'accumule la pollution. Nous connaissons bien ceux de l'Atlantique et du Pacifique, nous découvrons celui-ci".
La clinique réunionnaise pour les tortues fait de plus en plus souvent l'objet de reportages. Le dernier en date a été réalisé par la RTBF (radio télévision belge) qui s'interroge comme nous sur la santé de la planète. Si en Europe le recyclage des plastiques une prise de conscience, ailleurs tout est à mettre en oeuvre. Une nature qui recueille tous les ans, sans le vouloir, 5 000 milliards de sacs en plastique sont encore consommés dans le monde, 89 milliards de bouteilles d’eau vendues, 10,1 tonnes de plastique produites.
Nous pensions que la distance qui nous sépare de l'Afrique et de l'Asie nous mettait à l'abri de ce fléau. Finalement, nous sommes directement touchés.
Les tortues marines sont les sentinelles de la santé des océans
Les tortues sont un peu les sentinelles de la mer. Quand, elles sont touchées, c'est tout l'écosystème qui est menacé. Stéphane Ciccione, directeur de Kelonia, est très inquiet : "Depuis 2007, nous avons soigné 220 tortues qui avaient ingurgité du plastique.
L'un des animaux est arrivé dans un état de faiblesse avancé qui ne nous a pas permis de le sauver". En fait, le phénomène ne cesse de s'amplifier : "Il y a dix ans, nous constations que 30 % des animaux avaient du plastique dans l'estomac. Aujourd'hui, ce sont 95 %".
Conséquences des pailles en plastique qui terminent dans l'océan
L'analyse des déchets a permis de découvrir que les bouts de plastique venaient de l'autre bout de la planète, continue Stéphane Ciccione : "Nous avons trouvé, dans leurs estomacs, des bouchons de boissons qui sont produites uniquement en Asie. Les courants marins transportent ces plastiques vers nous. Nous savons qu'il y a un gyre océanique au Sud de La Réunion. Un courant qui tourne sur lui-même et dans lequel s'accumule la pollution. Nous connaissons bien ceux de l'Atlantique et du Pacifique, nous découvrons celui-ci".
La Réunion ne retraite pas suffisamment ses déchets
La clinique réunionnaise pour les tortues fait de plus en plus souvent l'objet de reportages. Le dernier en date a été réalisé par la RTBF (radio télévision belge) qui s'interroge comme nous sur la santé de la planète. Si en Europe le recyclage des plastiques une prise de conscience, ailleurs tout est à mettre en oeuvre. Une nature qui recueille tous les ans, sans le vouloir, 5 000 milliards de sacs en plastique sont encore consommés dans le monde, 89 milliards de bouteilles d’eau vendues, 10,1 tonnes de plastique produites.