À l'île Maurice, comme à La Réunion, les défenseurs de l'utilisation du cannabis à des fins thérapeutique attendaient avec fébrilité le vote de l'ONU en faveur de cette utilisation médicale. Ce texte devait être étudié ce 4 mars 2020. Les Nations Unies se prononceront le 4 décembre 2020.
Ce mercredi 4 mars 2020 était inscrit sur tous les agendas des pros et anti-cannabis thérapeutique. C'est en effet, aujourd'hui à Vienne que la Commission Narcotique et Drogue (CND) de l'Organisation des Nations Unies devait se prononcer sur l'autorisation concernant les recherches sur les utilisations du cannabis et de ses molécules pour des traitements thérapeutiques.
35 des 53 pays qui siègent au sein de la CND ont demandé le vote d'amendement pour rendre le cannabidoil accessible aux patients le plus rapidement possible. Dès 2018, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé qu'il soit supprimé de la liste de l'annexe IV qui concerne les substances n'ayant peu ou pas de valeur médicale. Les experts avaient demandé qu'il soit dé-régélementé.
Ce report n'est pas seulement lié à des demandes d'expertises complémentaires de la part des pays réticents, il est aussi dû à l'épidémie de coronavirus. De nombreuses délégations ont annulé leur déplacement à la dernière minute écrit IonNews.
À noter l'intervention du représentant permanent à Vienne des Etats-Unis. Il a déclaré : "Regretter que le vote ne puisse pas avoir lieu cette semaine", tout en soulignant, "il est particulièrement important que la CND réagisse aux recommandations de l’OMS dans un délai raisonnable. Cela comprend la prise de décisions difficiles sur le cannabis".
Les 53 membres de la Commission se retrouveront le 4 décembre 2020 pour décider de l'avenir du cannabis thérapeutique.
35 des 53 pays qui siègent au sein de la CND ont demandé le vote d'amendement pour rendre le cannabidoil accessible aux patients le plus rapidement possible. Dès 2018, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé qu'il soit supprimé de la liste de l'annexe IV qui concerne les substances n'ayant peu ou pas de valeur médicale. Les experts avaient demandé qu'il soit dé-régélementé.
L'avenir du cannabis thérapeutique en question
Ce report n'est pas seulement lié à des demandes d'expertises complémentaires de la part des pays réticents, il est aussi dû à l'épidémie de coronavirus. De nombreuses délégations ont annulé leur déplacement à la dernière minute écrit IonNews.
À noter l'intervention du représentant permanent à Vienne des Etats-Unis. Il a déclaré : "Regretter que le vote ne puisse pas avoir lieu cette semaine", tout en soulignant, "il est particulièrement important que la CND réagisse aux recommandations de l’OMS dans un délai raisonnable. Cela comprend la prise de décisions difficiles sur le cannabis".
Les 53 membres de la Commission se retrouveront le 4 décembre 2020 pour décider de l'avenir du cannabis thérapeutique.