Les militants et ténors de la Fédération Socialiste de La Réunion se sont réunis ce dimanche matin à la Trinité, à Saint-Denis, pour faire leur rentrée politique. Renaissance, reconstruction et rassemblement de la gauche sont parmi les grands thèmes évoqués.
Mis à mal lors des dernières élections de 2017, présidentielle et législatives, le Parti Socialiste se dit aujourd’hui dans une phase de reconstruction. Une reconstruction marquée notamment par cette rentrée politique, à laquelle près de 200 militants et adhérents ont participé ce dimanche 9 septembre au Cœur Vert Familial de La Trinité à Saint-Denis.
Les ténors de la Fédération Socialiste de La Réunion ont tour à tour pris la parole lors de cette rentrée politique placée sous le signe de la reconstruction et du rassemblement. Malgré les difficultés rencontrées, ils estiment que leur parti a encore un avenir. Audrey Belim, la porte-parole de la Fédération, parle de " renaissance " :
Une reconstruction entamée lors du Congrès de la Fédération Socialiste en mars dernier, qui a vu Philippe Naillet succéder à Philippe Leconstant au poste de premier secrétaire fédéral.
Reconstruction d’un parti donc, mais aussi d’une ligne politique, fragilisée lors des dernières élections, la République en Marche ayant passablement rebattu les cartes et au passage semé le trouble parfois. Ericka Bareigts, la députée socialiste de la 1ère circonscription, rappelle qu’en 100 ans, plusieurs périodes difficiles ont bien été traversées, mais que :
La ligne doit être claire. Pour Philippe Naillet, le premier secrétaire fédéral, elle passe également par la réaffirmation des valeurs socialistes, notamment en combattant la politique d’austérité du gouvernement. La République en Marche est justement dans le viseur, il la rebaptise au passage " la République en Misère ". Pour le premier secrétaire, les socialistes doivent revenir aux fondamentaux.
Des ateliers seront mis en place afin que la Fédération Socialiste de La Réunion soit force de proposition lors des prochaines échéances électorales, ajoute Philippe Naillet. Des échéances à relativement long terme, l’élection partielle législative ne verra en effet aucun candidat socialiste parmi les 13 prétendants au mandat de député de la 7ème circonscription.
Pas de candidat socialiste mais un soutien à celui du PLR, Emmanuel Séraphin, en revanche. Le Parti Socialiste veut ainsi s’inscrire dans une démarche de rassemblement de la gauche. Un rassemblement qui a cruellement fait défaut par le passé face à une droite unie, explique Ericka Bareigts.
Reste à savoir si les socialistes réunionnais parviendront à renaître, reconstruire et rassembler d’ici les prochaines grandes échéances, à savoir les élections européennes de mai 2019.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Philippe Hoareau.
Un parti "à reconstruire"
Les ténors de la Fédération Socialiste de La Réunion ont tour à tour pris la parole lors de cette rentrée politique placée sous le signe de la reconstruction et du rassemblement. Malgré les difficultés rencontrées, ils estiment que leur parti a encore un avenir. Audrey Belim, la porte-parole de la Fédération, parle de " renaissance " :
" Cette rentrée socialiste, on en avait besoin pour se retrouver, pour discuter, pour débattre. La renaissance c’est également échanger, admettre ses erreurs, trouver des solutions, mais tout ça on doit le faire ensemble. "
Une reconstruction entamée lors du Congrès de la Fédération Socialiste en mars dernier, qui a vu Philippe Naillet succéder à Philippe Leconstant au poste de premier secrétaire fédéral.
Une ligne "à réaffirmer"
Reconstruction d’un parti donc, mais aussi d’une ligne politique, fragilisée lors des dernières élections, la République en Marche ayant passablement rebattu les cartes et au passage semé le trouble parfois. Ericka Bareigts, la députée socialiste de la 1ère circonscription, rappelle qu’en 100 ans, plusieurs périodes difficiles ont bien été traversées, mais que :
" le parti continuera à agir pour l’intérêt général, avec les valeurs humanistes que nous défendons et d’ambition économique, écologique, sociale et culturelle pour la France et La Réunion. "
La ligne doit être claire. Pour Philippe Naillet, le premier secrétaire fédéral, elle passe également par la réaffirmation des valeurs socialistes, notamment en combattant la politique d’austérité du gouvernement. La République en Marche est justement dans le viseur, il la rebaptise au passage " la République en Misère ". Pour le premier secrétaire, les socialistes doivent revenir aux fondamentaux.
" Nous sommes dans une opposition frontale à la politique d’Emmanuel Macron, qui est une politique qui fait la part belle aux plus riches et fragilise ceux qui sont en grande difficulté sociale. "
Une union "à réussir"
Des ateliers seront mis en place afin que la Fédération Socialiste de La Réunion soit force de proposition lors des prochaines échéances électorales, ajoute Philippe Naillet. Des échéances à relativement long terme, l’élection partielle législative ne verra en effet aucun candidat socialiste parmi les 13 prétendants au mandat de député de la 7ème circonscription.
Pas de candidat socialiste mais un soutien à celui du PLR, Emmanuel Séraphin, en revanche. Le Parti Socialiste veut ainsi s’inscrire dans une démarche de rassemblement de la gauche. Un rassemblement qui a cruellement fait défaut par le passé face à une droite unie, explique Ericka Bareigts.
Reste à savoir si les socialistes réunionnais parviendront à renaître, reconstruire et rassembler d’ici les prochaines grandes échéances, à savoir les élections européennes de mai 2019.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Philippe Hoareau.