Ce vendredi 23 juillet, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi sanitaire, prévoyant notamment l’extension du pass sanitaire ainsi que la vaccination obligatoire pour les soignants. Après une nuit blanche d’intenses débats, les députés ont voté par 117 voix pour et 86 voix contre.
Les députés de La Réunion s’étaient positionnés avant que les débats ne commencent dans l’Hémicycle. Après l’examen du projet de loi et de ses centaines d’amendements, 1 200 ont été déposés, qu’ont-ils finalement voté ?
3 des 4 députés apparentés "Les Républicains" contre
Sur les 7 députés que compte La Réunion, 6 ont voté contre, un ne semble pas avoir participé au vote. Ainsi, 3 des 4 députés de La Réunion apparentés au groupe "Les Républicains" ont marqué leur désaccord vis-à-vis de ce texte. Nathalie Bassire, David Lorion et Jean-Luc Poudroux ont voté comme la grande majorité des parlementaires de leur groupe.
Chez Les Républicains, on comptabilise en effet 33 voix contre, 5 voix pour, 18 abstentions et 1 non-votant. Reste que Nadia Ramassamy n’apparait dans aucun de ces votes, elle ne semble donc pas avoir pris part au vote.
Unanimité du contre pour les députés de gauche
Le député PS Philippe Naillet a, tout comme les 9 autres députés du groupe Socialistes et apparentés présents, voté contre la loi sur la gestion de la crise sanitaire. Il a ainsi suivi la ligne qu’il s’était fixé avant le début de l’examen du projet de loi.
Même chose pour les députés Karine Lebon et Jean-Hugues Ratenon. La députée du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et le député du groupe La France insoumise ont tous deux voté contre.
Lors des débats, Karine Lebon a pris la parole dans l’Hémicycle au sujet de la gestion de la crise sanitaire pour dire au gouvernement qu’il est " à côté des préoccupations " de la population.
Jean-Hugues Ratenon s’est quant à lui exprimé sur l’extension au pass sanitaire, manifestant une nouvelle fois son opposition à cette mesure.
Retrouvez les votes des députés ici.
Le projet de loi arrive ce vendredi 23 juillet au Sénat, où il sera à nouveau examiné.