Pédopornographie : trois interpellations à La Réunion lors d'un vaste coup de filet en France et en Europe

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Le 5 décembre, trois individus ont été interpellés respectivement au Tampon, à Saint-Denis et à Saint-Pierre, dans le cadre d'un vaste coup de filet ayant visé plus d'une trentaine de personnes toutes soupçonnées d'être impliquées dans un réseau pédopornographique s'étalant en France et dans le reste de l'Europe.

Les services de police et de gendarmerie de la Réunion ont procédé à l'interpellation de trois individus soupçonnés de pédopornogaphie et résidant respectivement au Tampon, à Saint-Denis et à Saint-Pierre.

L'opération qui s'est déroulée le mardi 5 décembre intervient dans le cadre d'un vaste coup de filet  visant plus d'une trentaine de personnes installées dans toute la France mais aussi dans plusieurs autres pays européens. Un ancien instituteur de Mayotte figure également parmi les personnes interpellées.

Une enquête hors-norme

Ces individus sont soupçonnés d'avoir administré et utilisé des contenus pédopornographiques via la messagerie chiffrée Signal. Au total, plus de 200 000 fichiers ont été découverts, 40 groupes pédocriminels ont été inspectés et 49 matériels numériques ont été saisis.

Une enquête hors-norme qui a donc mobilisé d'importants moyens, d'Interpol à la gendarmerie, en passant par la police nationale. A La Réunion, les services de gendarmerie sont intervenus pour l'interpellation d'un homme d'une cinquantaine d'années installé au Tampon.

Les trois suspects remis en libertés

La police nationale a quant à elle indiqué sur les réseaux sociaux avoir procédé à l'interpellation de deux autres suspects vivant l'un à Saint-Pierre et l'autre à Saint-Denis, à la demande de l'OFMIN, l'Office des mineurs rattaché à la direction nationale de la police judiciaire.

Mercredi soir, les trois individus ont tous été remis en liberté à l'issue de leur garde à vue, dans l'attente de l'exploitation des données récupérées dans le cadre des perquisitions menées à leurs domiciles respectifs. Soupçonnés d'avoir téléchargé des fichiers à caractère pédopornographique, ils devraient être reconvoqués ultérieurement dans le cadre de cette vaste enquête.