Une foule émue à la marche blanche en hommage aux deux fillettes tuées mardi aux Avirons

Des centaines de personnes sont venues participer à la marche en hommage aux deux fillettes retrouvées mortes mardi aux Avirons.
Vive émotion ce matin aux Avirons, où plusieurs centaines de personnes sont venues participer à la marche blanche en mémoire des deux fillettes vraisemblablement tuées par leur père mardi 27 novembre.

Ils sont venus avec des ballons, des fleurs, tous vêtus de blanc... Sur le parking de l'école Paul Hermann, où était scolarisée l'une des petites victimes du drame survenu le mardi 27 novembre aux Avirons, plus de 600 personnes se sont retrouvées pour rendre hommage aux deux fillettes retrouvées mortes dans une maison de la rue du Stade. 

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

Vive émotion à la marche blanche en mémoire des fillettes tuées aux Avirons


De la famille, des proches, des inconnus aussi, qui ont tenu à témoigner leur solidarité à la maman de Lou et Loa, deux fillettes de 4 et 7 ans parties trop tôt et dans de terribles circonstances. 


Le long de la procession qui se transporte jusque devant les lieux du crime, l'émotion est palpable. 
"Moi aussi je suis mamie, j'ai des petits enfants... C'est un hommage", explique cette grand-mère, la gorge nouée. 
"Nous aussi on est maman, on pense à la famille", témoigne une autre habitante. 

"Il n'y a pas de mots"


"On est trop triste, il n'y a pas de mots pour expliquer une chose pareille", exprime ce couple de retraités visiblement bouleversé. 


Tout au long de la semaine, l'enquête a progressé sur la piste d'un double infanticide suivi du suicide du père, qui s'est pendu à côté des corps de ses deux filles préalablement tuées par asphyxie

"Le message de la mairie, c'est nos sincères condoléances à la famille et beaucoup de courage à cette famille pour le deuil très difficile qui s'annonce", a expliqué une représentante de la commune présente à la marche blanche.  

Extinction de l'action publique


L'enquête ouverte pour meurtres et confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Saint-Pierre est toujours ouverte, mais, avec le décès du principal suspect, elle devrait aboutir très prochainement à une extinction de l'action publique.