A l'heure où les écrans font partie du quotidien, il est important de réfléchir à l’usage des écrans, en particulier chez les jeunes enfants. Ils y sont exposés très jeunes, mais contrairement aux idées reçues, un usage pertinent du numérique peut aider au développement de l’enfant.
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"En moyenne, les enfants sont exposés aux écrans à partir de l’âge de 15 mois", explique Leonard Venetzel, psychologue spécialisé en neurospychologie et en psychopathologie de l’enfant. Il est venu organiser une conférence lors de la Semaine de la petite enfance dans le but de former les professionnels à utiliser les écrans à bon escient chez les petits enfants.
Ainsi, il estime que les écrans peuvent apporter une plus-value dans l’éveil de l’enfant : "Pourquoi ne pas s’autoriser à aller sur ce terrain de la modernité pour accompagner le développement de l’enfant ?" Pour lui, les écrans sont une chance. Il estime qu’il est possible de trouver de nombreuses idées éducatives qui viendraient compléter l’éducation des enfants.
Et qui dit écran ne dit pas uniquement smartphones et tablettes : il y a aussi les télévisions. En plus de cela, il est possible d’utiliser d’autres activités en lien avec les écrans pour optimiser le développement de l’enfant. Leonard Venetzel donne l’exemple de regarder des vidéos ludiques. En plus du visionnage, il y a le choix du contenu, dont les enfants peuvent discuter, et le débat après sur ce qu’ils ont appris.
"L’écran fait partie aujourd’hui de notre société, estime Stephanie Meyeroux, professionnelle de la petite enfance. On ne peut pas en faire abstraction, il faut donc s’interroger sur comment l’utiliser à bon escient selon l’âge, selon la situation de manière cadrée, ritualisée, accompagnée."
Pas d’écrans avant trois ans, vraiment ?
Avant de débuter la formation, la plupart des professionnels du secteur avaient en tête qu’il fallait à tout prix éviter que les enfants de moins de trois ans soient en contact avec des écrans. Mais pour Leonard Venetzel, cette injonction "ne repose sur aucun fondement scientifique". Il invite donc à voir les écrans comme des outils pouvant servir "au développement de l’enfant et de la famille."Comment les écrans peuvent contribuer au développement de l'enfant ?
Ainsi, il estime que les écrans peuvent apporter une plus-value dans l’éveil de l’enfant : "Pourquoi ne pas s’autoriser à aller sur ce terrain de la modernité pour accompagner le développement de l’enfant ?" Pour lui, les écrans sont une chance. Il estime qu’il est possible de trouver de nombreuses idées éducatives qui viendraient compléter l’éducation des enfants.
Et qui dit écran ne dit pas uniquement smartphones et tablettes : il y a aussi les télévisions. En plus de cela, il est possible d’utiliser d’autres activités en lien avec les écrans pour optimiser le développement de l’enfant. Leonard Venetzel donne l’exemple de regarder des vidéos ludiques. En plus du visionnage, il y a le choix du contenu, dont les enfants peuvent discuter, et le débat après sur ce qu’ils ont appris.
L’enfant bouge, cours, marche, mange… il fait plein de choses. Pourquoi il n’y aurait pas un temps dans lequel on vient s’immerger pour se cultiver ?
"L’écran fait partie aujourd’hui de notre société, estime Stephanie Meyeroux, professionnelle de la petite enfance. On ne peut pas en faire abstraction, il faut donc s’interroger sur comment l’utiliser à bon escient selon l’âge, selon la situation de manière cadrée, ritualisée, accompagnée."