Phonothèque Historique de l’Océan Indien : à la découverte des richesses du patrimoine musical de la zone

Le principe : mettre en avant les richesses audio de l’Océan Indien en les rendant accessibles sur internet. Depuis le 21 juin, le patrimoine musical de 8 territoires de la zone est à découvrir sous toutes ses formes. Toutes contributions sont les bienvenues.

Des milliers d’archives sont ainsi à portée de clics. Musique, témoignages, mais aussi photos et écrits peuvent être consultés  gratuitement grâce à la nouvelle phonothèque historique de l’Océan Indien.

Cette plateforme numérique a été mise en ligne le lundi 21 juin, jour de la fête de Musique. Au fil des mois, des centaines d’heures de musique et d’autres archives viendront enrichir la base de données.

A la découverte du patrimoine musical de l’Océan Indien

Elle est le lieu d’un patrimoine riche et parfois rare, issu des 8 territoires de l’Océan Indien : La Réunion, Maurice, Rodrigues, les Seychelles, Madagascar, Mayotte, les Comores et Zanzibar. Au croisement des influences européennes, africaines, arabes ou encore asiatiques, la zone Sud-Ouest de l’Océan Indien  a vu s’installé sur ces îles des populations venues de tous horizons.

Il est ainsi possible de découvrir des inédits tels que l’hymne national malgache joué par la Garde Républicaine à Paris dans les années 70, des photos du chanteur de rue réunionnais Henri Madoré sans ses lunettes en 1956, le dernier enregistrement du Mauricien Michel Legris ou encore la partition originale d’un succès du Seychellois Patrick Victor.

Les particuliers appelés à partager leurs trésors cachés

Les particuliers pourront contribuer à l’élargissement de ce fond en ligne, financé par l’Europe. Du collectionneur averti jusqu’au simple amateur qui, dans un tiroir ou un grenier, possède un trésor, toutes les contributions seront les bienvenues.

Vieux vinyles, partitions, textes, photos, articles, enregistrements de concerts, chansons, morceaux de musique au cours de fêtes, veillées, cérémonies pourront être collectés. Ils peuvent être envoyés en version digitale sur le site de la phonothèque, ou déposés auprès du PRMA ou des différents partenaires, qui se chargeront de la numérisation avant de les rendre à leur propriétaire.