Piton Saint-Leu : mais qui a volé le poulain de Michel Apaya ?

Michel Apaya, éleveur de chevaux, s'est fait voler un poulain à Piton Saint-Leu, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre
Dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre dernier, Michel Apaya, un éleveur de chevaux à Piton Saint-Leu, s'est fait voler... un poulain. Le propriétaire explique que l'animal âgé d'à peine quinze jours ne peut pas survivre sans sa maman, d'où cet appel à l'aide.

C'est un vol pour le moins insolite qu'est allé signaler Michel Apaya à la gendarmerie cette semaine. Cet éleveur de chevaux camarguais installé à Piton Saint-Leu a perdu Nectar, l'un de ses poulains, et pour lui, il ne fait aucun doute que l'animal a été volé.

Un vol qui se serait produit dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre dernier. "J'ai ratissé tout le périmètre avec l'aide d'un ami et on a constaté les traces de passage d'une voiture qui est entrée dans le paturage. C'est là qu'on s'est dit que le poulain a été volé", explique-t-il.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Un poulain a été volé à Piton Saint-Leu. Il ne peut pas survivre sans sa maman. Son propriétaire lance un appel pour qu’on lui ramène son poulain

"Il n'est pas sevré"

Michel Apaya craint le pire pour l'animal qui n'est âgé que de quinze jours. "Il n'est pas sevré. Généralement, on le fait à partir de six mois. Donc, oui, il est en danger parce qu'il faut qu'il se nourrisse du lait de sa maman". L'éleveur a porté plainte mais il promet de n'engager aucune poursuite si le poulain lui est rendu.

Jusqu'à présent, il n'arrive pas à comprendre les motivations des personnes ayant récupéré son poulain, même si la valeur marchande de l'animal est estimé à plusieurs milliers d'euros. Car les éleveurs de l'île se connaissent à peu près tous. C'est en tout cas sans doute la première fois qu'un tel vol est signalé dans le département.

Près d'une vingtaine d'équidés sur trois hectares de terrain

Michel Apaya est propriétaire d'une dizaine de chevaux ainsi que d'une demi-douzaine de poneys et d'ânes sur son exploitation de trois hectares entièrement clôturé.

Il a pour projet de développer une activité de promenade équestre afin de faire partager sa passion des chevaux. Mais sa priorité aujourd'hui reste de retrouver son poulain.