Dans son exploitation de Bras Piton, une éleveuse de la Plaine-des-Palmistes vient de subir une nouvelle attaque de chiens errants, ou divagants, sur son troupeau de moutons.
La moitié du cheptel décimée
La nuit dernière, du vendredi 25 au samedi 26 novembre, les chiens sont parvenus à entrer dans le bâtiment où les animaux avaient été placés à l’abri. Ils ont attaqué plusieurs bêtes, les blessant mortellement pour certaines.
Ce matin, certains moutons agonisaient encore, a indiqué l’éleveuse. Quatre bêtes devront être euthanasiées car en grande souffrance. Des agents de la mairie, de la fourrière et des gendarmes se sont rendus sur place.
Reine-Marie est anéantie et surtout désemparée après cette nouvelle attaque. Cette semaine, elle a perdu la moitié de son cheptel, qui compte 34 bêtes.
Déjà victimes d’attaques à répétition alors qu’elle élevait des poulets et des oies, elle s’est reconvertie il y a 8 ans dans l’élevage de moutons, espérant ne plus en subir.
Des attaques à répétition dans les Hauts
Un éleveur de cerfs a lui aussi été victime d’une énième attaque de chiens errants sur son troupeau, à la Plaine-des-Cafres cette fois. Dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 novembre, plusieurs meutes de chiens ont attaqué en trois points différents, sur trois troupeaux. Quatre biches ont été tuées.
L’éleveur a remarqué une augmentation des attaques depuis la fin août. Il a ainsi perdu près de 30 cerfs depuis cette date, un manque à gagner pour lui, puisqu’il n’y a pas d’indemnisation en cas d’attaque de chiens errants.
Plus tôt dans le mois, le mercredi 2 novembre, des chiens errants ont tués dix agneaux dans une ferme pédagogique, située dans les hauts de Trois-Bassins. C’est la moitié de l’élevage qui a ainsi été perdue. Des poulets en juillet, des oies en septembre, ce n’était pas la première attaque de chiens errants dans cette ferme.